La nouvelle réglementation minière du Botswana représente un changement majeur dans la gouvernance des ressources, obligeant les sociétés minières à céder 24 % des parts des nouvelles concessions à des investisseurs locaux. Entrée en vigueur depuis le 1er octobre 2025, Cette politique marque une évolution cruciale dans l’approche du pays en matière d’investissement minier et de participation économique locale.
Le ministère botswanais des Mines a instauré une nouvelle réglementation. Désormais, les entreprises minières sont tenues de céder 24 % des nouvelles concessions à des investisseurs locaux. La nouvelle réglementation, qui est officiellement entrée en vigueur depuis le 1er octobre 2025, marquant une évolution cruciale dans l’approche du pays en matière d’investissement minier et de participation économique locale
La nouvelle réglementation minière conservatrice du Botswana risque de décourager les investisseurs étrangers, qui pourraient choisir d’investir ailleurs. Cette mesure pourrait désorganiser le secteur minier, notamment en raison du faible nombre d’investisseurs locaux disposant des ressources nécessaires.
Justin Honoré MONDOMOBE, Expert en intelligence économique
Cette nouvelle réglementation remplace le cadre précédent, qui autorisait le gouvernement botswanais à acquérir une participation de 15 % dans les concessions minières, avec la possibilité d’augmenter ses participations, notamment dans les projets diamantifères. Ce changement réglementaire vise à renforcer l’actionnariat local tout en préservant la réputation du Botswana comme destination minière attractive. L’exploitation minière au Botswana contribue à environ 40 % du produit intérieur brut (PIB) total du pays, selon Africa Mining IQ.
En réalité c’est une surtaxe du fait que le secteur minier étranger est obligé de s’associer avec des investisseurs pas toujours bons, pas toujours équilibrés pourvu que ce soit 24%. Et ceci fragiliserait la compétitivité même du secteur minier et pourrait éventuellement orienter les investisseurs vers d’autres pays concurrents du secteur minier. Donc c’est un effort à faire pour le pays à ne pas mettre en œuvre cette réglementation qui vise à décourager les nouveaux investisseurs.
Justin Honoré MONDOMOBE, Expert en intelligence économique
La décision du Botswana d’exiger 24 % de participation locale découle de ses priorités en matière de développement économique et de la gouvernance de ses ressources. Le ministère des Mines et de l’Énergie a clairement indiqué que l’objectif principal de ce changement de politique est d’accroître la participation locale dans le secteur minier du pays. Elle garantit également la création de fonds de réhabilitation environnementale par les sociétés minières.



