Le Programme mondial pour l’agriculture et la sécurité alimentaire (GAFSP) a alloué 14 millions de dollars aux petits exploitants agricoles africains. Cette initiative vise à attirer 200 millions de dollars du secteur privé pour renforcer la sécurité alimentaire dans les pays africains à faible revenu. Ce financement initial est destiné au nouveau guichet de financement du secteur privé du GAFSP, géré au sein du Groupe de la Banque africaine de développement.
La Banque africaine de développement (BAD) a obtenu 14 millions USD du Programme mondial pour l’agriculture et la sécurité. L’annonce a été faite le 26 octobre 2025 à Washington. Cette première allocation est alignée sur les engagements généraux pris par l’Afrique pour transformer ses systèmes alimentaires de développement de l’agriculture africaine et la Déclaration de Kampala sur l’accélération de la mise en œuvre de la transformation des systèmes alimentaires en Afrique.
“Ce financement de 14 millions de dollars aux petits exploitants agricoles africains est le bienvenu, mais pour qu’il atteigne son objectif, pour que ce financement atteigne son objectif, pour que ce financement soit effectif, il faut lui additionner un plaidoyer auprès de toutes les parties prenantes pour que les gouvernants de ces pays africains-là changent le paradigme d’investissement budgétaire dans l’agriculture de leurs pays respectifs.”
Christophe KOUAMÉ, Analyste politique – Côte d’Ivoire
Le Programme mondial pour l’agriculture et la sécurité alimentaire (GAFSP) alloue ses premiers fonds via son nouveau guichet de financement dédié au secteur privé. Cette initiative a pour objectif de mobiliser 200 millions de dollars du secteur privé afin de renforcer la sécurité alimentaire dans les pays africains à faible revenu. Ce faisant, elle permettra à 1,5 million de petits exploitants et 500 distributeurs d’accéder à des intrants essentiels, cruciaux face aux défis posés par les changements climatiques.
“Cet investissement de la Banque africaine de développement pourrait significativement dynamiser le secteur agricole, c’est-à-dire d’une part en réduisant le risque perçu par les investisseurs privés, cela pourrait encourager un afflux de capitaux stimulant la croissance des entreprises locales, et d’autre part en renforçant la productivité agricole, on peut s’attendre à une amélioration de la sécurité alimentaire, une réduction de la pauvreté rurale et une création des emplois.”
Idiatou Baldé, Économiste – Côte d’Ivoire
Selon Philip Boahen, coordinateur du GAFSP à la BAD, « en soutenant à la fois les distributeurs d’intrants agricoles et les petits exploitants, ce mécanisme vise à consolider l’ensemble de la chaîne de valeur agricole, depuis l’approvisionnement jusqu’à l’accès au marché. Il contribuera à bâtir des systèmes alimentaires plus résilients, capables de résister aux chocs économiques et aux pressions environnementales ».



