À Cotonou, le SIMA 2025 a une nouvelle fois rassemblé artistes, producteurs et investisseurs autour de la musique francophone. Six jours de panels, de concerts et de rencontres qui confirment le dynamisme du secteur et la place grandissante du Bénin comme hub régional des industries créatives.
Nous arrivons à la fin de cette quatrième édition du Salon des industries musicales d’Afrique (SIMA) au Bénin. Six jours durant, du 10 au 15 novembre 2025, professionnels, artistes, bailleurs, institutions se sont rencontrés pour faire de la musique francophone bien plus qu’un talent : une industrie. Sous le thème « Faire rayonner et financer les musiques d’Afrique francophone : du potentiel aux preuves », l’édition 2025 s’est tenue à Cotonou avec un format renforcé : d’abord une résidence artistique, puis un salon professionnel et enfin un concert de clôture
“Tous ces panels, tous ces keynotes et ces spotlights viennent aujourd’hui créer le cadre. Créer le cadre pour un échange, créer le cadre pour une compréhension. Et après, il est de la responsabilité des différents acteurs ou des différentes parties prenantes de pouvoir continuer les discussions au-delà du SIMA et pouvoir créer des relations commerciales.”
Mamby Laye DIOMANDÉ, Commissaire Général du SIMA – Sénégal
Plus de 7 000 participants étaient attendus cette année, soit une forte progression par rapport à la première édition. Ce chiffre traduit une réalité : le salon n’était pas uniquement une vitrine, mais bien un espace d’affaires et de montée en compétences. Ateliers, master‑classes, tables rondes portant sur la propriété intellectuelle, la data musicale, le live et l’export du contenu africain ont animé cette édition.
“Les artistes savent déjà plus ou moins ce qu’ils veulent, ce qu’ils ont à faire. Moi, j‘ai juste apporté ma touche et mon expertise pour les encadrer et pour leur permettre de faire de meilleurs sons. Ce qu’il faut, c’est un écosystème aux pistes, au développement des artistes.”
Shado Chris, Artiste et Formateur – Côte d’Ivoire
À l’heure de refermer cette édition 2025 du SIMA, les « preuves » commencent à se dessiner : opportunités de business, structuration accrue, visibilité internationale. Le défi reste grand : production professionnelle, droits, financement. Mais la dynamique est lancée.



