Gabon : Des réformes pour une croissance de 6,5 %

En 2024, l’économie gabonaise a enregistré une croissance de 3,4 %, contre 2,4 % l’année précédente, portée par un dynamisme marqué dans les secteurs secondaire (+10,7 %) et tertiaire (+2,4 %). Fort de ces résultats, le gouvernement réaffirme son engagement dans un vaste programme de réformes économiques visant à moderniser la gestion des finances publiques et à soutenir une croissance durable, avec pour objectif une progression du PIB de 6,5 % dans les prochaines années.

Le gouvernement gabonais réaffirme son ambition de transformer en profondeur l’économie nationale à travers un vaste programme de réformes destiné à moderniser la gestion des finances publiques et à stimuler une croissance durable. Portée par la montée en puissance des pôles de croissance et la valorisation locale des ressources, l’économie devrait atteindre 6,5 % de croissance cette année, selon les prévisions officielles.

Il y a une volonté politique ferme pour relever l’économie gabonaise donc pour ça, il est impératif de miser sur les secteurs productifs : l’agriculture, la pêche, l’élevage en veillant sur tout pour la pêche qu’il n’ y ait pas de pillage de ressources halieutiques.

Hamidine Moctar KANE, Docteur en Économie et en Intelligence économique – Mauritanie

En 2024, le pays d’Afrique centrale a enregistré une progression notable, avec une croissance de 3,4 %, contre 2,4 % en 2023. Une performance largement soutenue par le dynamisme du secteur secondaire, en hausse de 10,7 %, et celui des services 2,4 %. Pour 2026, le projet de loi de finances table sur une croissance encore plus ambitieuse de 7,9 %, principalement tirée par le secteur hors pétrole. Le gouvernement introduit également le budget base zéro, une méthode qui oblige chaque administration à justifier l’utilité économique et sociale de ses dépenses.

C’est possible je crois qu’ils sont sur la bonne voie avec le président Olingi Nguema donc il faudra les encourager à aller encore plus loin pour que le Gabon se relève et qu’il rayonne dans toute la sous région.

Hamidine Moctar KANE, Docteur en Économie et en Intelligence économique – Mauritanie

Dans le même mouvement de rationalisation budgétaire, une décision majeure vient d’être annoncée : la suppression des subventions à l’essence dès janvier 2026. En 2024, ces subventions représentaient près de 110 milliards de FCFA, soit 0,9 % du PIB.

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