La Guinée vient de franchir une étape majeure dans le financement de son économie. Le pays a lancé un emprunt obligataire de 1 500 milliards de GNF (172,6 millions de dollars), ouvert à tous les investisseurs, avec un taux d’intérêt annuel de 11 % sur 5 ans. Cette opération vise à renforcer les ressources internes et à développer le marché des titres publics, dans un contexte où la Guinée prépare son ouverture progressive aux marchés financiers internationaux grâce à sa notation souveraine B+.
La Guinée a lancé le 24 novembre 2025 un emprunt obligataire de 1 500 milliards de francs guinéens soit 172,6 millions de dollars, dans le but de renforcer le financement intérieur et de développer le marché des titres publics. Cette opération, ouverte à tous les investisseurs, intervient alors que le pays se prépare à une ouverture progressive sur les marchés internationaux, soutenue par sa notation souveraine B+.
L’Etat guinéen sous la houlette du Président Mamadi Doumbouya bénéficie de ce crédit tant à l’externe qu’en interne. L’externe vous venez de constater avec la notation de la Guinée en B+ c’est un signe de confiance c’est une marque de confiance que la communauté financière place un autre pays.
Mourana Soumah, Ministre de l’Économie et des Finances – Guinée
Cette opération ambitieuse se fait au pair et sous forme dématérialisée, conformément aux standards du marché guinéen des titres publics. L’emprunt se compose de 300 000 obligations d’une valeur nominale de 5 millions GNF, d’une durée de 5 ans et offrant un taux d’intérêt annuel de 11 %.
Les Emprunts obligataires sont un instrument de financement du budget de l’État ce n’est pas une invention de la Guinée c’est une pratique planétaire c’est une pratique africaine.
Mourana Soumah, Ministre de l’Économie et des Finances – Guinée
Selon le ministère de l’Économie et des Finances, cet emprunt vise à renforcer le financement intérieur, à développer le marché des titres publics et à préparer le pays à des financements internationaux plus structurés. L’opération constitue une étape stratégique pour moderniser le marché financier guinéen, réduisant ainsi la dépendance du pays aux financements extérieurs.



