La Confédération des États du Sahel (AES) tiendra sa deuxième Session du Collège des Chefs d’État les 22 et 23 décembre 2025 à Bamako, avec la participation des dirigeants du Mali, du Burkina Faso et du Niger. Selon le Ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, intervenant après le Conseil des Ministres du 20 décembre, cette rencontre est essentielle pour évaluer les premiers acquis de la jeune confédération, créée il y a moins d’un an.
La Confédération des États du Sahel (AES) monte en puissance. Les 22 et 23 décembre 2025, la capitale malienne, Bamako, accueillera la deuxième Session du Collège des Chefs d’État de l’organisation. Cette rencontre de haute portée verra la participation des trois chefs d’État fondateurs : ceux du Mali, du Burkina Faso et du Niger. Cette session stratégique fait suite à la toute première Session confédérale du Conseil des Ministres, tenue le 20 décembre. À l’issue de cette réunion préparatoire, le Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Mali, Abdoulaye Diop, a souligné l’objectif principal de ce sommet : évaluer les acquis enregistrés par la jeune confédération, forte d’à peine un an d’existence.
Pour cette année, nous allons soumettre à l’appréciation de nos chefs d’Etat ce qui a été fait comme acquis. Et il y en a beaucoup. En peu de temps la confédération a été mise en place sur le plan de la sécurité. Il y a eu aussi le fait que nos chefs d’Etats aient décidé que l’espace confédéral entre le Mali , le Burkina et le Niger est considéré comme un espace unique, un théâtre d’opération militaire unique. Il y a des opérations conjointes qui se font entre les trois armées. il y a une mutualisation des moins.
Abdoulaye Diop, Ministre des Affaires étrangères – Mali
Sur les volets diplomatique et développement, le Ministre Diop a insisté sur l’impact grandissant de l’AES sur la scène internationale, parlant d’une voix plus audible. Le sommet permettra par ailleurs de concrétiser un acquis « extrêmement important » pour les questions de développement : la création de la Banque confédérale d’investissement et de développement.
“Le deuxième paramètre d’évaluation, c’est par rapport au deuxième pilier de l’AES qui concerne le volet diplomatie? Vous avez du voir un peu partout que l’AES parle de plus en plus d’une seule voix, une voix audible aujourd’hui et que l’AES constitue une réalité géopolitique que nous constatons ici et là. Le troisième point d’évaluation, c’est les questions de développement, comme vous le voyez , le sommet permettra aussi de constater la création de la Banque confédérale d’investissement et de développement qui est un acquis extrêmement important.
Abdoulaye Diop, Ministre des Affaires étrangères – Mali
Axée sur les piliers Défense et Sécurité, Diplomatie et Développement, la deuxième Session du Collège des Chefs d’État de l’AES est attendue comme une étape majeure pour consolider les structures institutionnelles, sécuritaires et économiques de l’alliance sous-régionale. Les décisions prises à Bamako, les 22 et 23 décembre 2025, définiront ainsi les perspectives de coopération.
