L’accès au financement de démarrage pour les startup reste encore insuffisant sur la majeure partie du continent. Ce manque d’accès au capital affecte négativement le potentiel de croissance des start-up. C’est dans cette optique qu’avec le soutien des investisseurs privés, la société Saviu Ventures a bouclé 12 millions d’euros au titre de son deuxième fonds visant à soutenir les start-up émergentes en Afrique francophone. L’objectif à terme, est de consolider le marché pour permettre l’émergence d’entreprises ambitieuses dans plusieurs domaines.
La société de capital-risque Saviu Ventures spécialisée dans les startups africaines a clôturé avec succès son deuxième fonds de soutien chiffré à 12 millions d’euros grâce aux souscriptions d’investisseurs privés. L’objectif de ce fonds est de soutenir et développer les entreprises émergentes dans la région francophone, dans les domaines des fintech, health-tech, climate-tech et bien d’autres.
En 2022, L’IFC de la Banque mondiale disait que 80 % des start-ups africaines ont du mal à se financer. Les pays dont les start-up sont les plus financées en Afrique sont le Kenya, le Nigéria, l’Afrique du Sud ou encore l’Égypte.
Georgina SIABA, Analyste financière – Côte d’Ivoire
Saviu Ventures, à terme, compte investir entre 500 000 et 3 millions d’euros dans 15 à 20 startups post-revenus, misant sur la durabilité et le soutien actif au développement commercial de ses entreprises de portefeuille. En 2022, le montant moyen des transactions d’amorçage réalisées par les start-up africaines a augmenté de 12 % en glissement annuel, pour atteindre 1,4 million USD selon le rapport Partech Africa 2022.
Il faudrait renforcer les sources de financement possibles. Il faudrait que ces start-up travaillent leur gouvernance, par exemple il faudrait initier des prêts à taux zéro, assouplir les impôts et les accompagner surtout en offrant des programmes de renforcement de capacités pour leur gérants.
Georgina SIABA, Analyste financière – Côte d’Ivoire
Sur le marché, Saviu Ventures se distingue en tant que pionnière parmi les sociétés de capital-risque ciblant spécifiquement l’écosystème des startups en Afrique francophone, à un moment où la région suscite de plus en plus l’attention des investisseurs.