200 millions de dollars, environ 100 milliards de francs CFA ont été investis dans des projets agricoles, de résilience climatique et de développement économique pour soutenir les petits exploitants agricoles des zones arides du continent africain. Le financement conjoint a été approuvé par le Fonds du Qatar pour le développement (QFFD) et la Fondation Bill & Melinda Gates.
Dans l’optique d’aider les agriculteurs africains à s’adapter au changement climatique, 200 millions de dollars ont été conjointement investis par le Fonds du Qatar pour le développement (QFFD) et la Fondation Bill & Melinda Gates. Dénommé Nanmo “grandir ensemble », ce partenariat, qui a été signé lundi 28 mars 2022, lors du Forum de Doha 2022, a été annoncé par Bill Gates et Khalifa Al-Kuwari, directeur général du QFFD.
“Investir deux cents millions de dollars pour soutenir les petits exploitants des zones arides et bien évidemment une opération salutaire. Cependant à mon avis un tel fonds n’est pas assez suffisant pour pouvoir répondre aux projets de résilience contre les chocs climatiques.”
Jerome KOUMBA, Expert en Environnement – Congo
Selon les donateurs, ce partenariat visera à renforcer les économies de l’Afrique subsaharienne dans quatre domaines clés: « L’équité comme principal moteur de la croissance inclusive ; l’entreprise comme moyen de création d’emplois et de réduction de la pauvreté ; l’agriculture comme principale source de nourriture, d’emplois et de revenus; et l’accès aux technologies, aux moyens financiers et aux meilleures pratiques émergentes comme moteur de la productivité, de la nutrition et de l’adaptation au climat.
“ Car les zones arides sur le continent constituent une superficie non négligeable. Il serait donc préférable que ce type de financement soit programmé et octroyé à fréquence régulière.”
Jerome KOUMBA, Expert en Environnement – Congo
À les en croire, ces agriculteurs subissent de plein fouet les effets du changement climatique.C’est pourquoi il est urgent de mettre en place des systèmes alimentaires plus solides pour les petits exploitants afin d’éviter des crises alimentaires plus graves dans les régions arides.