Plusieurs dirigeants africains et personnalités politiques ont été cités par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), dans l’affaire des Pandora Papers. L’enquête révèle que les accusés ont dissimulé leurs fortunes derrière des sociétés-écrans anonymes à des fins d’évasion fiscale. Certains ont déjà démenti ces accusations.
Pour avoir, dit-on, dissimulé des biens dans des sociétés offshores, plusieurs chefs d’États africains et personnalités politiques ont été cités dans l’affaire des Pandora Papers. Il s’agit entre autres, du Congolais Denis Sassou Nguesso, du Gabonais Ali Bongo, du kényan Uhuru Kenyatta ou encore du premier ministre ivoirien Patrick Achi. Selon les pandora papers ces dirigeants auraient eu recours aux paradis fiscaux pour échapper aux impôts.
Toutefois les accusations portées à l’encontre du président Dénis Sassou ont été réfutées catégoriquement par le gouvernement congolais. Le premier Ministre ivoirien Patrick Achi, qui est accusé d’avoir eu une société offshore jusqu’en 2006, dément lui aussi, toute action illicite. Pour ce qui est du Gabon, la présidence n’a toujours pas réagi aux accusations du consortium de journalistes.
Les Pandora Papers révèlent la richesse cachée, l’évasion fiscale et, dans certains cas, le blanchiment d’argent des plus riches et des plus puissants du monde. Sur les 336 personnalités récemment citées par l’enquête, 43 sont africaines. Dix proviennent du Nigeria, pays le plus représenté, suivi par l’Angola avec neuf responsables politiques incriminés, et cinq pour la Côte d’Ivoire.