Au Cameroun, la ville de Douala a accueilli les 03 et 04 août 2025 une master class de l’art martial Djokan. Un rendez-vous unique qui a rassemblé passionnés et pratiquants du Djokan et de divers styles martiaux, curieux, sportifs et chercheurs de mieux-être autour d’une discipline enracinée dans les traditions ancestrales guyanaises et africaines.
La ville de Douala au Cameroun s’est transformée en une scène de transmission les 03 et 04 août 2025. Une immersion totale dans l’art martial d’origine guyanaise, le Djokan, mot d’origine africaine qui pourrait se traduire littéralement par « en éveil » ou « celui qui est éveillé. Une discipline martiale enracinée dans les traditions guerrières d’Amazonie créée en 2010 par Yannick Theolade.
Sur le tatami de l’académie des arts martiaux de logpom, les corps de divers passionnés, pratiquants d’arts martiaux et curieux se meuvent au rythme des ancêtres. Des mouvements inspirés du gorille, du crocodile ou encore de l’éléphant.
“La particularité aussi du Djokan, c’est un art martial musical , une des similitudes avec le Cameroun, c’est la musique, l’art musical fait partie intégrale de la vie du camerounais comme le guyanais, il y a des sons qui nous permettent de lâcher prise, des sons qui guérissent, de se ressourcer et de se reconnecter.”
Yannick Theolade YOKE, Fondateur du Djokan – GUYANE
Cette master class ne se voulait pas seulement sportive mais également un espace de valorisation de l’identité africaine et de promotion du vivre-ensemble à travers une discipline qui allie rigueur et harmonie.
“A vrai dire je n’avais jamais vu ça, sauf depuis la télévision quand les néo-zélandais font leur “KA MATE” c’est extraordinaire et c’est superbe. Quand vous pratiquez cette discipline, vous vous rendez compte qu’ il n’y a aucune technique semblable ailleurs. C’est vraiment ancestral, c’est vraiment des techniques des guerriers et c’est superbe”
Me Louis roger Youmbi , Participant – Cameroun
Avec cette première édition à Douala, le Djokan pont générationnel poursuit son ascension. Pour rappel il fut classé en octobre 2011 au Patrimoine Immatériel Guyanais.
