En guise de contribution aux efforts en faveur des changements climatiques, sept États insulaires africains et cinq pays côtiers de l’océan Indien occidental ont adopté la déclaration de Moroni et le processus de Moroni le 14 juin 2023. C’était au terme de la conférence interministérielle sur l’économie bleue et l’action climatique tenue à Moronie à l’Union des Comores.
Les Etats insulaires et côtiers d’Afrique s’engagent à s’investir davantage en faveur de préservation de la biodiversité et du climat. Considérant les spécificités de ces Etats, la déclaration de Moroni a été adoptée le 14 juin 2023 à Moroni aux Comores au terme de la conférence sur l’économie bleue et l’action climatique en Afrique. Celle-ci met en avant l’accélération de la mise en œuvre de la grande muraille bleue à travers une approche transformatrice et collective, encourageant la résilience face au changement climatique. Elle décline l’ensemble des décisions à mettre en œuvre pour le développement des Etats insulaires et côtiers dans un contexte où la nécessité d’émerger un modèle d’économie durable, intégrant les piliers du développement durable, l’économie, le social et l’environnement s’impose.
“Je me félicite alors de cette rencontre de haut niveau qui constitue une occasion unique pour nous d’identifier ensemble les actions susceptibles de promouvoir un nouveau modèle de développement économique fiable ”
Azali Assoumani, Président de l’Union africaine/Union des Comores
La conférence ministérielle a également débouché sur le processus de moroni. Il s’agira de porter et défendre les termes de la déclaration de Moroni dans d’autres rendez-vous régionaux et internationaux sur l’action climatique et le développement durable, notamment le sommet africain pour l’action climatique prévu en septembre 2023 au Kenya ou encore la COP 28 aux Emirats arabes unis. Les travaux de la conférence ministérielle ont permis de disposer de mécanismes à même de mobiliser des fonds pour le financement de la protection de la nature.
“Une des activités qu’il fallait faire pendant les trois jours qui nous ont rassemblés ici c’était de définir un mécanisme qui va permettre de rédiger un projet concret qui va permettre de mobiliser le fonds pour mettre en place des actions de conservation de la nature dans le cadre de la grande muraille bleue. Je pense que la dynamique y est ”
Mama Keita, Directrice CEA – Afrique de l’Est – Guinée
A côté des efforts pour la préservation de la grande muraille verte, le Cap-Vert, la Guinée-Bissau, le Kenya, Madagascar, Maurice, Mozambique, Sao Tomé-et-Principe, les Seychelles, la Somalie, l’Afrique du Sud, la Tanzanie et les Comores affirment reconnaître le potentiel du concept de la Grande Muraille Bleue, tout aussi déterminant pour la préservation du climat; pour assurer la pérennité de la survie sur la planète.
