Depuis son adoption en 1986, le 8 mars, symbolisant la célébration de la journée internationale des droits de la femme reste un événement majeur dans le monde. Les festivités qui mettent un point d’honneur sur la promotion des droits, de l’égalité et de l’autonomisation de la femme, sont marquées par des défilés, des manifestations culturelles et des rassemblements où les femmes arborent des tenues spécialement conçues pour l’occasion. À Yaoundé, la capitale du Cameroun, des milliers de femmes participent à un défilé au Boulevard du 20 Mai, en présence de la Première Dame, Madame Chantal Biya. Cette parade est l’occasion pour les femmes de montrer leur unité et leur détermination à promouvoir leurs droits.
Depuis plus d’un siècle, la Journée internationale des droits de la femme est célébrée le 8 mars dans le monde entier. En Afrique centrale par exemple, et précisement au Cameroun, ce 8 mars 2025, la journée internationale de la femme s’est articulée sous le thème: « Pour toutes les Femmes et les Filles : Droits, Egalité et Autonomisation ». Pour les femmes camerounaises, revêtant une importance particulière, cette journée est l’occasion pour elles, de se mettre en valeur, de célébrer leurs réalisations et de renforcer leur rôle dans la société. À Yaoundé, la capitale, sur le Boulevard du 20 mai, un grand nombre de femmes ont pris part à un défilé présidé par la Première Dame, Madame Chantal Biya. Cette parade est l’occasion pour ces femmes de démontrer leur unité et leur détermination à promouvoir leurs droits.
Les femmes sont conscientes de ce qu’elles peuvent apporter un plus à la société, au pays, à la famille et à l’éducation de nos jeunes citoyens qui semblent aller à la dérive. Donc nous célébrons la femme digne, la femme qui se respect, la femme qui travaille.
Judikaelle Moussa, Fonctionnaire – Cameroun
D’après l’institut du genre en géopolitique, l’égalité des droits fondamentaux entre les femmes et les hommes n’est pas encore une réalité, et ce quelle que soit la région. Les différents pays d’Afrique n’y échappent pas et sont encore largement touchés par des inégalités de genre dans le domaine social, économique ou politique. En Afrique de l’Ouest, 44% des femmes âgées de 20 à 24 ans ont été mariées avant l’âge de 15 ans. Le Niger et le Mali sont les plus concernés avec une prévalence respectivement de 77% et 61% de mariages précoces.
Nous constatons un changement dans la façon dont les femmes s’impliquent réellement. Que ce soit en politique ou dans d’autres domaines. Mais ce n’est pas suffisant.
Catherine Ngah Zibi, 3ème adjoint au Maire de Yaoundé II – Cameroun
Sur le plan économique, il existe des disparités entre les femmes et les hommes, aussi bien au niveau de l’accès aux ressources économiques que dans les différents secteurs d’activités. Bien qu’elles représentent 70% de la population active dans le secteur agricole, les femmes sont principalement en bas de l’échelle dans ce domaine et travaillent dans des conditions difficiles, avec des revenus faibles.
