C’est une maladie ancienne, mais toujours redoutée. Le paludisme reste l’une des premières causes de mortalité en Afrique, et notamment au Burkina Faso. Alors que la saison des pluies relance chaque année le risque d’épidémie, la mobilisation se poursuit sur le terrain, entre prévention, traitements et espoir d’éradication.
Avec près de 400 000 décès par an, le paludisme reste un fléau en Afrique. Mais face à ce défi de santé publique, des avancées notables émergent, comme ici au Burkina Faso, où la chimioprévention saisonnière sauve des vies.
“Nous sommes à la CPS plus non seulement l’association donc à cette stratégie du dépistage de la malnutrition au niveau d’un communautaire mais c’est aussi l’identification et la destruction des gîtes larvaires c’est aussi la recherche des enfants qui ne sont pas à jour de leur vaccination.”
Dr SIDZABDA KOMPAORÉ, Secrétaire permanent pour l’élimination du paludisme, Burkina Faso
Face à une maladie qui continue de frapper les plus vulnérables, les initiatives se multiplient, mêlant prévention, traitement et engagement communautaire. Reste à savoir si ces dynamiques seront suffisantes pour atteindre, d’ici 2030, l’objectif fixé par l’Organisation mondiale de la santé : réduire de 90 % les cas et les décès.
“Nous sommes déterminés à apporter tout l’appui technique nécessaire, tout l’appui financier nécessaire et accompagner le ministère de la Santé à déployer toutes ses stratégies sur le terrain.”
Dr CLOTAIRE HIEN, Représentant de l’OMS au Burkina Faso – Burkina Faso
Sur le continent africain, les campagnes de prévention ont réduit de 57 % les décès liés au paludisme entre 2000 et 2020, témoignant de progrès importants, mais la menace demeure : la maladie continue de faire un nombre élevé de victimes chaque année.



