Une étude menée par la FAO conclut que la Grande muraille verte d’Afrique donne un rendement de l’investissement viable. Selon un communiqué officiel, l’analyse coûts-avantages publiée dans Nature Sustainability montre un revenu moyen de 1,2 USD pour chaque dollar investi dans le projet de restauration des terres, malgré les conditions climatiques rigoureuses que présentent les régions.
La Grande muraille verte d’Afrique, visant à lutter contre la désertification dans la région du Sahel, est non seulement cruciale au regard de la lutte contre le changement climatique, mais représente également une opportunité commerciale pour les investisseurs. Une nouvelle étude menée par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), révèle que chaque dollar investi génère un rendement moyen de 1,2 USD.
Selon des experts, les investisseurs peuvent obtenir un rendement viable en injectant des fonds dans la restauration des terres. Une analyse, puisée des données de terrain et satellitaires qui permettent de suivre la dégradation des terres sur la période de 2001 à 2018. Ces données sont ensuite comparées aux coûts et aux avantages de la restauration, en fonction de différents scénarios adaptés aux circonstances locales.
L’initiative Grande muraille verte qui permettrait de restaurer la biodiversité, apporte également des avantages socio-économiques aux populations défavorisées. L’analyse souligne par ailleurs que du fait des conflits armés qui caractérisent les régions, certains investisseurs sont longtemps restés méfiants à l’égard du potentiel de l’initiative, vu que 50 % des terres concernées sont actuellement inaccessibles pour des raisons de sécurité.