Pour trouver une solution rapide au cas des 49 militaires ivoiriens, détenus au Mali depuis le 10 juillet dernier, deux délégations du Mali et de la Côte d’Ivoire ont été reçues séparément le 28 juillet à Lomé, par le président togolais Faure Gnassingbé.
Le président du Togo, Faure Gnassingbé, a entamé sa médiation entre le Mali et la Côte d’Ivoire, après avoir été sollicité comme médiateur, par le gouvernement malien le 19 juillet dernier. Cette médiation doit trouver une issue à la crise intervenue entre la Côte d’Ivoire et le Mali, suite à l’arrestation de 49 militaires ivoiriens, il y a près de trois semaines, à l’aéroport de Bamako.
“Alors cette opération a tout pour réussir à partir du moment où le médiateur réussi à ne pas faire perdre la face aux différents protagonistes. Aujourd’hui le gouvernement malien a de sérieux problèmes avec la recrudescence des attaques djihadistes très très proche de Bamako ce qui n’était pas le cas du temps de Barkhane et donc le gouvernement malien va devoir aussi essayé de se sortir de cette embrouille jure dans lequel il s’est lui-même mis en essayant de négocier de ne pas perdre la face.”
Le chef de l’État togolais s’est entretenu, le jeudi 28 juillet au palais de la présidence du Togo, avec deux délégations des différents protagonistes, l’une après l’autre. Pour le moment, rien n’a filtré de la rencontre de ce jour entre le médiateur et les délégations ivoiriennes et maliennes.Boubacar BA – Journaliste
“Donc ça va être véritablement, marcher sur la corde raide pour que les différents protagonistes considèrent que ils n’ont rien fait et que le tort appartient à d’autres personnes et je vois très bien d’ici, les Nations unies déclarer que voilà l’erreur vient exclusivement de leur côté que la Côte d’Ivoire n’a fait que remplir son devoir et que bon certes les Maliens ont réagi, ils auraient dû être prévenu par les Nations unies. et que voilà l’organisation internationale pourrait porter le chapeau, c’est son habitude, elle a une très très forte résidence dans ce sens et ça permettrait à tout le monde de pouvoir s’en sortir et de calmer le jeu surtout que ça n’arrange personne.”
Boubacar BA, Journaliste
Le 19 juillet, le colonel Assimi Goïta, chef de la junte au Mali, s’est dit ouvert au dialogue et disposé à œuvrer conformément à l’esprit de fraternité entre le Mali et la Côte d’Ivoire, pour un dénouement heureux de cette situation, y compris par voie diplomatique, dans le respect de la souveraineté du Mali. Depuis mai, le président togolais est le médiateur entre le Mali, les acteurs régionaux et l’ensemble de la communauté internationale.
