Le gouvernement sud-africain a fait de la production d’énergie sa priorité absolue pour mettre fin aux coupures de courant. Le pays prévoit de lancer le plus grand projet d’infrastructure depuis 1994, visant à étendre le réseau de transport d’électricité de plus de 14 000 kilomètres sur dix ans, pour un investissement de plus de 400 milliards de rands. Selon la vice-ministre de l’Electricité et de l’Energie,Samantha Graham-Maré , le gouvernement cherche à débloquer les infrastructures pour faciliter les investissements, notamment dans l’industrialisation de la production d’énergie renouvelable. l’objectif est de surmonter les défis de la décarbonation et de l’intégration des énergies renouvelables.
La production d’énergie est la priorité absolue du gouvernement sud-africain pour contrer les délestages. Le pays prévoit son plus grand projet d’infrastructure depuis 1994 : une extension de plus de 14 000 kilomètres de lignes de transport électrique sur dix ans, coûtant plus de 400 milliards de rands.. L’objectif est d’intégrer les énergies renouvelables et de débloquer les infrastructures de transmission. Face aux défis des prêts traditionnels, l’Afrique du Sud cherche à impliquer le secteur privé et à explorer des mécanismes de financement innovants pour réaliser ce projet crucial.
“Le problème est qu’une grande partie du financement est proposé sous forme de prêt, ce qui est problématique pour nous. En tant que pays, nous ne sommes pas en mesure de contracter davantage de prêts. Nous devons donc trouver des solutions alternatives et le ministère a été très efficace dans ce domaine. Sous la direction du ministre, nous envisageons de financer le projet de transport par l’intermédiaire de producteurs de transport indépendants”.
Samantha Graham-Maré, Vice-ministre de l’Électricité et de l’Énergie – Afrique du Sud
Selon la vice-ministre de l’Energie, cette approche s’appuie sur un modèle déjà éprouvé dans le secteur de la production.
“Nous avons appliqué le même modèle aux producteurs d’électricité indépendants pour fournir de l’électricité. Nous trouvons donc des moyens de contourner les mécanismes traditionnels de financement par prêt en intégrant des acteurs au mixte énergétique.”
Samantha Graham-Maré, Vice-ministre de l’Électricité et de l’Énergie – Afrique du Sud
Le plan ambitieux de développement qui prévoit 14 400 kilomètres de nouvelles lignes et de sous-stations au cours des dix prochaines années, vise à non seulement stabiliser l’approvisionnement énergétique du pays mais aussi à poser les bases d’un avenir plus durable et décarboné pour l’Afrique du Sud.
