Les élections municipales ont effectivement eu lieu ce lundi 1er novembre en Afrique du Sud. Ils étaient plus de 26 millions de Sud-Africains à se rendre aux urnes pour choisir leurs représentants. Pour le parti au pouvoir ANC, les sondages ne sont pas des meilleurs en raison de plusieurs problèmes de corruption et de mal gouvernance.
Plus de 26 millions de Sud-Africains se sont rendus aux urnes ce lundi 1er novembre pour choisir leurs représentants municipaux, dans quelque 250 municipalités du pays, sur une population d’environ 40 millions en âge de voter. Si le parti au pouvoir, ANC a toujours la main mise sur l’échiquier électoral, il pourrait pour la première fois passer sous la barre des 50% des voix selon des sondages. Certains dirigeants du parti se sont retrouvés au cœur de scandales entachant l’image de l’ANC. L’ancien président Jacob Zuma, accusé d’avoir pillé les caisses de l’Etat a de sérieux démêlés avec la justice.
L’Alliance démocratique perçue comme le parti des personnes Blanches, et la gauche radicale des Combattants pour la liberté économique, se présentera cette fois en ordre dispersé. Des sondages suggèrent qu’une majorité d’électeurs pourraient se détourner de l’ANC. Illustration : lors des municipales de 2016, le parti au pouvoir avait enregistré son plus mauvais score (54 %) et perdu des villes clé dont Pretoria et Johannesburg.
Les électeurs auront également le choix d’un nombre inédit de candidats indépendants 1 700 sur 60 000. Ce qui pourrait venir brouiller les cartes d’un scrutin aux multiples enjeux, estiment des observateurs.