Plus de 27 millions d’électeurs sud-africains seront aux urnes pour élire les législateurs nationaux et provinciaux le 29 mai 2024. Un vote spécial pour des personnes ayant des besoins spéciaux s’est tenu les 27 et 28 mai 2024. La Commission électorale indépendante sud-africaine s’est dit satisfaite du taux de participation aux votes spéciaux et appelle à une plus grande mobilisation des Sud-africains dans les bureaux de vote le 29 mai.
Le vote spécial organisé dans le cadre des élections générales du 29 mai 2024 en Afrique du Sud s’est déroulé les 27 et 28 mai 2024. Plus de 1,6 million des 27,6 millions d’électeurs inscrits ayant des besoins particuliers étaient aux urnes pour élire les législateurs nationaux et provinciaux. Un million d’électeurs ont exprimé leurs choix dans des bureaux de vote, tandis que plus de 600 000 électeurs ont voté depuis leur domicile. En dépit des incidents signalés dans certaines parties du pays, la Commission électorale sud-africaine se dit satisfaite du taux de participation aux votes spéciaux.
“Les rapports sur les difficultés sont insignifiants dans le cadre plus vaste du défi que nous devons relever. Ils représentent moins de 0,1%. Nous travaillons à aider chaque électeur. Les défis ne sont donc pas comparables au nombre de bureaux de vote ouverts.”
Masego Sheburi, Directeur général adjoint des élections – Afrique du Sud
5000 observateurs issus de 160 organisations locales et internationales sont déployés sur le terrain pour le vote du 29 mai en Afrique du Sud. Dans un souci de sécurité, 500 membres supplémentaires des forces de l’ordre ont été déployés dans diverses parties du Kwazulu-Natal et du Cap oriental. La Commission électorale indépendante appelle à une plus grande mobilisation des Sud-africains dans les bureaux de vote et à favoriser un environnement électoral basé sur la confiance, l’intégrité et le respect.
“Le 29 mai, des équipes quitteront les bureaux de vote et se rendront dans les prisons pour étendre le droit de vote aux détenus. La commission avertit les électeurs et les candidats d’être vigilants face à la désinformation.”
Masego Sheburi, Directeur général adjoint des élections – Afrique du Sud
Dans la foulée, les partis Alliance démocratique (DA) et MK accusent le candidat de l’ANC, Cyril Ramaphosa, d’utiliser les ressources de l’État pour promouvoir les intérêts de son parti. Ils ont signalé au tribunal électoral une violation de la loi électorale, qui interdit l’abus de pouvoir pour influencer le résultat des élections et l’utilisation de fonds publics pour des campagnes politiques. Le parti d’opposition, Alliance démocratique, souhaite que Cyril Ramaphosa soit condamné à une amende de 200 000 rands et que son parti se voit retirer 1% de ses voix.