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Afrique du Sud : La position du Comité exécutif national de l’ANC attendue sur le sort du président Cyril Ramaphosa

Acculé face à des accusations de corruption, le président sud-africain Cyril Ramaphosa ne compte pas toutefois démissionner, a informé samedi 03 décembre Vincent Magwenya, porte-parole du président ; soulignant que le dirigeant contestera le rapport établi par une commission indépendante du Parlement recommandant l’ouverture d’une procédure de destitution à son encontre. Une réunion du Comité exécutif de l’ANC, parti au pouvoir en Afrique du Sud, est prévue lundi 05 décembre pour décider du sort du président, accusé de corruption depuis un cambriolage survenu en 2020 dans sa ferme et qui avait occasionné le vol de millions de dollars en liquide.

Mettant en avant le soutien de ses alliés, le président Cyril Ramaphosa est décidé à poursuivre ses missions à la tête de l’Afrique du Sud, malgré la pression dans l’affaire de la ferme Phala Phala. Son porte-parole, Vincent Magwenya, a confié aux journalistes samedi qu’il ne démissionnera pas et qu’il contestera le rapport produit le 30 novembre par une commission indépendante du Parlement qui recommande l’ouverture d’une procédure de destitution.

« Le scandale aujourd’hui à la tête de l’État sud-africain n’est peut-être pas étonnant et s’inscrit dans la lignée de toutes les allégations de corruption de certains membres de ce grand parti au pouvoir qui est là et qui est le parti de Nelson Mandela. Mais le fait que Cyril Ramaphosa refuse de démissionner n’est pas étonnant, mais pose des questions important es sur sa réélection, mesure aussi le fait que ce parti n’a pas pu se relever ou alors n’a pas pu se défaire de toutes les allégations de corruption et tous les scandales qui ont suivi finalement la disparition de la toute première génération des président sud-africains »

Teddy Mazina, analyste Politique

Une réunion du Comité exécutif national du Congrès national africain (ANC), parti au pouvoir en Afrique du Sud, est prévue lundi 05 décembre pour décider du sort du président sud-africain. Le président Ramaphosa est dans des turbulences depuis la plainte pour enlèvement et corruption émise en juin par l’ancien chef des renseignements sud africain Arthur Fraser. Ce dernier avait révélé un cambriolage survenu en 2020, dans l’une des propriétés du chef de l’Etat, au cours duquel il avait été dérobé au moins 4 millions de dollars en devises. Le président Cyril Ramaphosa conteste ces éléments, assurant que le chiffre est inférieur à ce montant et qu’il représente par ailleurs le produit de la vente de bétail.

« Ici il ne s’agit même pas d’amélioration de l’image de l’ANC, il s’agit vraiment d’une gueule de bois poste révolutionnaire ou nous avons un parti historique imparti donc les membres pendant la lutte contre l’apartheid ont donné leurs vies, ont donné le temps de leurs vies, ont fait de la prison, on vécu des tortures. »

Teddy Mazina, analyste Politique

Le président Cyril Ramaphosa se défend pour éviter le sort de son prédécesseur. Le dirigeant était, en effet, arrivé à la tête de l’Afrique du Sud en 2018, succédant à Jacob Zuma qui avait été contraint à la démission par l’ANC, englué dans des accusations de corruption. Élu en mai 2019 pour un mandat de cinq ans, Cyril Ramaphosa a d’ores et déjà annoncé, qu’il présentera sa candidature pour garder ses fonctions de président de l’ANC. La conférence élective du parti débute le 16 décembre.

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