Les partis d’opposition, l’Alliance démocratique, et l’Inkatha Freedom Party (IFP) ont annoncé rejoindre le gouvernement d’union nationale proposé par le Congrès national africain, au pouvoir en Afrique du Sud. Les partis sont parvenus à un accord de partage du pouvoir qui permettrait au Parlement de réélire Cyril Ramaphosa à la présidence.
En Afrique du Sud, les partis d’opposition Inkatha Freedom Party (IFP) et l’Alliance Démocratique (DA) ont rejoint l’ANC au pouvoir dans le gouvernement d’unité nationale. C’est ce qu’a annoncé mercredi 12 juin 2024, le président de l’IFP, Velenkosini Hlabisa, après la réunion du conseil national du parti. L’annonce de l’IFP intervient alors que les partis politiques se sont engagés dans des dizaines de réunions pour déterminer l’avenir du pays après les élections nationales et provinciales de 2024, qui n’ont donné aucun vainqueur absolu.
“l’IFP rejoint un gouvernement d’union nationale qui inclut l’ANC et l’alliance democratique. en réalité, les seules options sont de faire partie du gouvernement ou de l’opposition.”
Velenkosini Hlabisa, Président du parti IFP – Afrique du Sud
Le Congrès national africain (ANC), qui a perdu sa majorité parlementaire vieille de 30 ans lors du vote du 29 mai 2024, doit désormais partager le pouvoir pour la première fois, s’il veut continuer à gouverner l’Afrique du Sud. Cela signifie que l’IFP a rejeté les ouvertures du Parti MK, de Jacob Zuma, qui avait fait savoir qu’il aimerait former une coalition avec lui, notamment au KwaZulu-Natal, qui n’a pas produit de vainqueur global. Le parti MK bénéficie d’un soutien de 44 % dans la province.
“Le mandat que nous avons reçu de l’électorat est que l’IFP contribue à la bonne gouvernance de l’Afrique du Sud. Nous participerons au gouvernement d’unité nationale pour le bien de notre pays et pour le bien de nos concitoyens qui veulent que la vie continue avec un gouvernement stable. ”
Velenkosini Hlabisa, Président du parti IFP – Afrique du Sud
Inkatha Freedom Party (IFP), l’Alliance Démocratique (DA) et l’ANC détiennent ensemble une nette majorité de sièges au Parlement, ouvrant ainsi la voie à une gouvernance stable pour l’Afrique du Sud. L’implication d’Inkatha l’aiderait à attirer les électeurs zoulous qui ont déserté l’ANC pour le parti uMkhonto weSizwe (MK) de l’ancien président Jacob Zuma.