Le 31 août 2023, le président Cyril Ramaphosa a inauguré le laboratoire de biologie médico-légale de la police sud-africaine. Le Chef de l’Etat a affirmé que le pays a ainsi fait un pas vers l’éradication des violences basées sur le genre. La création d’une section biologie augmentera la capacité de traitement de 800 dossiers par mois.
Le laboratoire de biologie médico-légale du service de police sud-africain a été élargi. Clôturant le mois de la femme en Afrique du sud le 31 août 2023, le président Cyril Ramaphosa a inauguré l’infrastructure devenue plus moderne. Le chef de l’Etat a affirmé que le pays a ainsi fait un pas vers l’éradication des violences basées sur le genre . C’est la matérialisation d’une promesse du président Cyril Ramaphosa qui déclarait en 2019 que la violence basée sur le genre était un fléau hyperendémique en Afrique du Sud.
“Lorsqu’il y a eu un tollé concernant des échantillons d’ADN qui n’avaient jamais été traités, nous nous sommes alors engagés à avoir un système plus fonctionnel ici, au Cap oriental.”
Cyril RAMAPHOSA, Président de la République, Afrique du Sud
La modernisation du laboratoire de biologie médico-légale du service de police sud-africain permettra de réduire les délais d’analyses des échantillons d’ADN prélevés sur des victimes. La création d’une section biologie augmentera la capacité de traitement de 800 dossiers par mois.
“Grâce à cette nouvelle capacité renforcée du Laboratoire de médecine légale du Cap oriental, nous pouvons nous attendre à des délais d’exécution plus rapides, notamment en ce qui concerne les enquêtes sur les violences basées sur le genre et les féminicides. Les capacités médico-légales améliorées devraient accélérer les enquêtes et aider notre police à monter des dossiers solides avec des preuves solides pour permettre de condamner les auteurs des crimes.”
Cyril RAMAPHOSA, Président de la République, Afrique du Sud
En 2019, la perte de capital humain s’établissait à 1,5 milliard d’euros et les frais judiciaires étaient de 6 millions d’euros en Afrique du Sud, selon des chiffres officiels. Le président Ramaphosa a soutenu que les coupables de violences basées sur le genre n’ont pas leur place dans la société sud-africaine.