Le continent africain est universellement reconnu pour sa diversité culturelle et naturelle et pour la richesse de ses arts. Exprimée à travers ses arts, son artisanat, ses vêtements, sa cuisine, sa musique et ses langues, la richesse de la culture africaine, si elle est bien exploitée, pourrait servir de catalyseur au développement socio-économique du continent.
Le pouvoir culturel du continent africain est doté d’immenses richesses. Seulement, son potentiel n’est pas encore exploité. Ses langues, son art culinaire, sa musique… Des patrimoines plein d’originalité qui font des envieux de par le monde, devraient être reconsidérés et pensés comme un levier de développement.
On peut rappeler ici ce que Senghor avait dit : “la culture est au début et à la fin de tout”. Et je pense que cette phrase est fondamentale. La culture n’est pas seulement une activité à mener lorsqu’on a résolu ces problèmes de subsistance, ses problèmes logistiques et autres, la culture intervient même dans la façon de solutionner ces problèmes, la culture intervient même sur le manger et le boire.
Isidore NDAYWEL, Historien
En Afrique, la culture joue un rôle très important. Le continent est marqué par des mouvements vers les villes, qui font perdre le contact avec l’héritage traditionnel, ancien, des éléments basiques de la culture. Des efforts sont menés à travers une charte de la culture africaine et qui devrait entrer en application en 2022, de quoi retrouver les fondamentaux.
Nous voulons retrouver nos fondamentaux sur le plan de la culture. Nous pensons que ces fondamentaux sont importants pour nous permettre simplement de retrouver notre personnalité, à être à l’aise dans ce que nous devons entreprendre dans tous les domaines de la vie.”
Isidore NDAYWEL, Historien
Impliqué dans cette lutte, l’Unesco a érigé des conventions qui contribuent au développement économique, social et environnemental des États parties par la culture et fournissent des mécanismes et des outils pour soutenir les stratégies de développement locales et nationales.
