La Tunisie a ratifié une convention portant création d’un mécanisme de concertation sur les eaux partagées au niveau du Sahara septentrional avec l’Algérie et la Libye, selon le décret n°23 de l’année 2025 publié le 10 janvier 2024. Cette ratification est notamment effectuée par ses pays d’Afrique du Nord en vue de lancer de grands projets et investissements conjoints et aussi accélérer l’activation du mécanisme commun pour l’exploitation des eaux souterraines partagées dans le Sahara septentrional.
Le 10 janvier 2025, la Tunisie a ratifié une convention portant création d’un mécanisme de concertation sur les eaux souterraines partagées au niveau du Sahara septentrional entre la Tunisie, l’Algérie et la Libye, selon le décret n°23 de l’année 2025. De l’avis de certains experts, la ratification par la Tunisie de cette convention signée avec la Libye et l’Algérie constitue aussi le premier jalon d’une coopération trilatérale qui amorce un nouveau processus de coordination régionale.
Le mécanisme de concertation, dont les trois dirigeants ont convenu de son activation rapide, couvre plus de 1.000.000 de kilomètres carrés, à savoir 700.000 en Algérie, près 80.000 en Tunisie et 250.000 en Libye, et comprend les deux principaux aquifères de la région. Selon les autorités, le mécanisme devrait à terme permettre de garantir une gestion commune et équitable de la nappe phréatique.
Le Système Aquifère du Sahara Septentrional (SASS), est un aquifère partagé entre l’Algérie, la Tunisie et la Libye. Pour le ministre tunisien de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche la création d’un mécanisme de concertation sur la gestion des eaux souterraines communes dans le Sahara septentrional « contribue à renforcer la sécurité alimentaire et hydrique et la sécurité nationale des pays signataires, afin que le bassin du Sahara septentrional demeure une source de vie et de prospérité »