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Afrique : l’AUF s’engage pour la promotion de la recherche scientifique sur le continent

Entre 2003 et 2012, la Banque mondiale estime que la production de travaux de recherche dans le domaine des sciences, et technologie de l’ingénierie et mathématiques émanant de chercheurs africains a plus que doublé. Cependant, si la recherche africaine se dynamise, la production scientifique, elle, reste en partie invisible. L’essentiel n’étant pas publié. L’Agence Universitaire Francophone s’engage pour une meilleure vulgarisation des travaux et autres études menés sur le continent.

“Je fais des mathématiques pures fondamentales et dans mon domaine de recherche, nous n’avons pas de structure  dans mon université.”

Cornelie MITCHA MALANDA, Enseignante-chercheuse en mathématiques fondamentales, Congo

L’Afrique avec 1,3 milliard d’habitants, soit 17 % de la population globale, ne compte que 2,4 % des chercheurs, 3,2% des publications scientifiques et 0,1 % des dépôts de brevets mondiaux. Sur les 150 000 doctorants inscrits dans les universités africaines, seulement 25 000 sont diplômés, selon les Nations Unies. Des chiffres auxquels il faut ajouter ceux de la fuite des cerveaux. Pour renverser la courbe, les experts appellent au renforcement des partenariats entre les secteurs public, privé et université afin de garantir l’autofinancement et le contrôle des agendas et des priorités en matière d’innovation. 

“On sait qu’on a des talents en Afrique, on a des chercheurs qui font des découvertes découvertes intéressantes mais qui n’ont pas suffisamment de lumière au niveau international. Donc la valorisation de la recherche est une priorité pour  l’Agence Universitaire de la Francophonie et cette question de la valorisation passe aussi par celle de la publication et de la publication de qualité. ”

Alain KIYINDOU, Directeur régional AUF Afrique centrale et Grands Lacs, Congo

Pour améliorer la contribution de l’Afrique à la recherche mondiale, des initiatives sont menées par les gouvernements africains et autres institutions pour accentuer la recherche, le plus souvent panafricaines. C’est dans  cette logique qu’une quinzaine d’enseignants-chercheurs du collège doctoral de Mathématiques, Informatique, Biosciences et Géosciences, MATHINBIO ont pris part aux premières journées doctorales des solutions tenues du 18 au 19 décembre 2023 à Yaoundé au Cameroun sous le thème: “la recherche au service du développement sociétal”. Le but étant de leur permettre partager le fruit de leurs recherches et de trouver des financements. 

“Comme je disais dans mon exposé…,  les travaux que nous faisons à l’université ne sont pas en phase avec notre monde socio-économique et c’est ce défi là je pense que nous devons relever. ”

Mike Makaya M’Voubou, Directeur département de géologie à l’université des Sciences et Techniques de Masuka (USTM)

L’innovation et la recherche, leviers importants du développement du continent restent confrontés au défi majeur du financement. Pourtant, en 2006, les pays membres de l’Union africaine se sont engagés à consacrer 1 % de leur PIB à la recherche et au développement. Mais en 2019, le financement du continent n’était que de 0,42 %,un chiffre en contraste avec la moyenne mondiale de 1,7 %.

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