En Afrique, plus de 80 % des médicaments sont importés, essentiellement d’Inde et de Chine. Pourtant la pharmacopée traditionnelle africaine, structurée et renforcée pourrait permettre d’économiser plus de 40 milliards de dollars perdus dans les médicaments faux ou falsifiés, lesquels sont responsables de 100 000 mille décès par an en Afrique.
Si la pharmacopée traditionnelle fait office de premier recours médical sur le continent, le secteur reste plongé dans l’informel, et l’Afrique qui est le continent le moins avancé dans la recherche ne peut en tirer parti. L’atelier de validation sectorielle des rapports par Programme Thématique de Recherche (PTR), initié par le CAMES le 8 décembre, a mis en avant des travaux de recherche portant sur les plantes, ainsi que leurs opportunités.
Le programme « Médecine et pharmacopée traditionnelle africaine », est le premier des douze « Programmes thématiques de recherche du CAMES ». Lancé en 1974, il vise à soutenir, valoriser l’innovation, renforcer les capacités. Il sert désormais de cadre d’animation et de partage des résultats de la recherche.
Grâce aux différentes initiatives visant à en optimiser les ressources, le CAMES entend contribuer au développement d’une véritable industrie pharmaceutique locale, structurée, compétitive et rentable.