Plusieurs migrants africains restent soumis à de nombreuses inégalités sociales pour obtenir de bons emplois dans les pays extérieurs où ils sont établis. Une situation qui rend la gouvernance des migrants difficile et qui constitue un réel challenge tant pour eux que pour leurs pays d’origine. Ainsi, pour en parler, un atelier a réuni plusieurs acteurs régionaux dont l’Union africaine à Djibouti les 8 et 9 novembre 2021.
D’après un récent rapport de l’Organisation internationale du travail, ce sont en tout 4,1 milliards de personnes dans le monde, dont les 4 tiers proviennent de l’Afrique, qui n’ont pas accès à la protection sociale en raison des inégalités et aux discriminations vécues par certains citoyens migrants. Ces personnes sont également confrontées aux difficultés légales et pratiques pour l’accès à la protection sociale selon des observateurs. Cette problématique a fait l’objet d’échanges entre l’Union africaine et l’IGAD réunis à Djibouti les 8 et 9 novembre 2021.
Afin d’efficacement créer des emplois, éradiquer la pauvreté en Afrique et assurer un développement inclusif dans les pays africains, l’union africaine en partenariat avec l’Organisation internationale du travail avait mis au point un cadre facilitant la migration de la main d’œuvre en Afrique. Ce processus d’après les autorités des deux institutions révèle aujourd’hui des défis complexes en termes de gouvernance et de protection des travailleurs migrants.
Notons que de nombreuses mesures sont en train d’être envisagées par l’Organisation internationale du travail et l’Union africaine pour assurer la survie des migrants africains dans les pays dans lesquels ils sont établis. Le dispositif existant permet d’assurer la libre circulation intracontinentale des travailleurs en tant que moyen essentiel de faire progresser l’intégration régionale et le développement en Afrique.