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Afrique : le déficit de financement des ODD chiffré à 1 600 milliards USD jusqu’en 2030

L’Afrique a besoin de 1.600 milliards de dollars supplémentaires d’ici 2030 pour atteindre ses objectifs de développement durable (ODD). Un gap élevé mais qui peut être comblé en activant trois leviers, selon un rapport conjoint de l’OCDE et de l’UA, présenté le 23 avril 2024 à Casablanca, lors d’une rencontre organisée par Casablanca finance city authority .

Le déficit de financement des objectifs de développement durable (ODD) en Afrique s’élève à environ 1 600 milliards de dollars d’ici à 2030, selon les estimations du rapport conjoint de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et de l’Union africaine (UA), présenté à Casablanca le 23 avril 2024. Ainsi, pour atteindre ces objectifs d’ici 2030, le continent aurait besoin d’un financement supplémentaire de 194 milliards de dollars par an. Ce chiffre représente environ 7 % du PIB de l’Afrique, 34 % de ses investissements en 2021, et moins de 0,2 % du stock mondial et 10,5 % du stock africain d’actifs financiers.

Déjà il met en lumière le déficit important en termes de financement et d’investissement pour permettre aux pays africains d’atteindre les objectifs de développement durable. Selon ce rapport, ce déficit s’élève à environ 194 milliards de dollars par an.

Abdelghani Lakhdar , Directeur général de la place financière de Casablanca

Malgré les efforts des économies africaines pour combler cet écart, le coût du capital en Afrique dépasse désormais les niveaux observés dans d’autres régions, ce qui exclut certains États africains des marchés obligataires et freine les investissements dans des secteurs à fort potentiel de transformation, tels que les énergies renouvelables. Pour renforcer la résistance aux chocs extérieurs et améliorer la confiance des investisseurs, les auteurs du rapport appellent les décideurs politiques africains à travailler avec les partenaires internationaux et la société civile africaine pour mobiliser les investissements en faveur de l’Agenda 2063, qui vise à transformer l’Afrique en une puissance mondiale.

l faut aider ces investisseurs. Il faut les aider par la donnée parce que la donnée est très importante, la connaissance de l’Afrique, des opportunités, des risques surtout parce que ce n’est pas facile. Ce sont des contextes différents.

Abdelghani Lakhdar , Directeur général de la place financière de Casablanca

Intitulé « Dynamiques du développement en Afrique 2023 », le rapport souligne néanmoins que les économies africaines disposent de formidables atouts pour combler ce gap de financement de développement durable du Continent. Il s’agit principalement du capital humain. En effet, la proportion de jeunes africains diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement supérieur pourrait atteindre 34 % d’ici 2040, contre 23 % en 2020 et 18 % en 2010.

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