Selon Akinwumi ADESINA, le président de la BAD, le déficit d’infrastructures sur le continent est un obstacle à l’intégration régionale africaine. Pour y remédier, l’Afrique devrait relever le défis du financement de ses infrastructures évaluées à un manque qui se situe entre 40.000 et 63.000 milliards de francs CFA par an.
L’Afrique ne peut pas réussir son intégration régionale sans les infrastructures. C’est du moins l’avis du président de la BAD, Akinwumi ADESINA. Néanmoins, le manque d’infrastructures est évalué entre 40.000 et 63.000 milliards de francs CFA par an pour le continent, notamment dans les domaines de l’eau, de l’énergie, de l’assainissement, du digital, des infrastructures portuaires et aéroportuaires.
L’intégration régionale est une priorité essentielle de la stratégie de développement de l’Afrique, avec l’avènement de la Zone de libre-échange continentale. Ainsi, les infrastructures qui lient un pays à un autre, devraient faire bénéficier les économies du continent, des opportunités offertes par un large marché régional.
Pour le responsable de la BAD, les infrastructures sont un facteur de création de richesse. Il ne manque pas toutefois, de souligner la part active que le secteur privé africain doit jouer dans les projets d’infrastructures, dans le cadre de l’intégration africaine. A noter que le privé africain ne participe qu’à hauteur de 10% à la réalisation de ces projets.
