Cité dans un rapport du FMI, pour détention des fonds dépassant le montant toléré, le Comité de pilotage du programme des réformes économiques et financières de la CEMAC, invite le club de six à savoir le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale et le Tchad à accélérer le rapatriement des fonds publics détenus à l’étranger.
Pour avoir dépassé le montant des avoirs tolérés au sein des banques extérieures, des résidents de la CEMAC sont invités à accélérer le processus de rapatriement des fonds publics détenus à l’étranger. Un rapport de la Banque des règlements internationaux (BRI), soutenu par le FMI, a estimé que les fonds détenus par des résidents de la CEMAC dans des banques étrangères s’élevaient à environ 5 milliards de dollars soit près de 2 897 milliards de FCFA à fin de 2017.
Une question abordée lors de la rencontre du Comité de pilotage du programme des réformes économiques et financières de la CEMAC en décembre 2021 à Douala, capitale économique camerounaise. Lors de cette rencontre, le Comité de pilotage a demandé aux États de la CEMAC d’accélérer le processus de rapatriement des fonds publics détenus à l’étranger aussi bien par les États que les entreprises publiques afin de contribuer à la reconstitution des réserves de changes et de soutenir le financement des économies.
Notons qu’il y a deux ans, un rapport du FMI avait déjà interpellé la CEMAC sur le phénomène de fonds planqués illégalement à l’étranger.