Le marché de l’animation en Afrique évolue de manière positive ce chiffrant à 13,3 milliards USD en 2023. La créativité et la diversité des talents continuent d’alimenter cette progression, offrant un avenir prometteur pour l’industrie de l’animation sur le continent d’où une projection ambitieuse de générer 17,8 milliards USD d’ici 2032.
En Afrique, le marché de l’animation communément appelé “dessin animé » est en plein essor et ce chiffre à 13,3 milliards USD en 2023, selon IMARC Group. Sur le continent, on recense plus de 250 studios qui content des histoires authentiques témoignant ainsi d’un savoir-faire et d’un secteur en pleine expansion. Cependant malgré les avancées, les défis demeurent nombreux pour faire de l’animation africaine un secteur plus compétitif. En Côte d’Ivoire, l’ Association Ivoirienne de Film D’animation (AIFA) crée le projet boost’anim afin de répondre à ces attentes.
Nous avons prêt de 17 studios qui produisent de l’animation en Côte d’Ivoire. la Côte d’Ivoire est l’un des plus gros producteur d’animation dans la sous région et il est temps de pouvoir mettre cette animation a l’international d’où l’initiative de boost’anim qui consiste à sélectionner 3 projets d’animations de court métrage qui vont bénéficier d’un accompagnement technique d’une subvention et la possibilité d’être présenté à l’un des plus grand festival d’animation au monde le festival d’Annecy en 2024.
Adja SORO, Vice présidente de l’AIFA
Bien que le marché d’animation soit un art en constante évolution, il est mal perçu par la communauté africaine qui par faute de connaissance du métier se limite à l’idée abstraite qu’elle a de cette fonction.
En Afrique en général les métiers créatifs ne sont pas appréciés dessinateurs , scénaristes . On veut montrer aussi au monde que faire des dessins animés c’est pas une perte de temps, C’est un métier qui s’apprend, qui est lucratif dans le monde entier. Dans quelque année le monde va se tourner vers l’Afrique et il faut qu’on soit prêt .Ce type de programme est très intéressant car il permet de former de jeune talent , de booster les capacités des studios d’animations en Côte d’Ivoire en particulier et en Afrique en général et cela nous permettra d’avoir demain des productions de qualités.
Ani ELIAM , CEO of BOOYA STUDIO
La croissance du marché de l’animation africaine est due à la diversité des talents africains qui joue en outre, un rôle crucial dans le développement de celle-ci , avec une projection ambitieuse de générer 17,8 milliards de dollars d’ici 2032 .
