L’Afrique peut exploiter son patrimoine culturel pour stimuler son développement économique, avec un secteur créatif estimé à 58 milliards de dollars, pouvant représenter 4% du PIB d’ici 2030. En intégrant les industries créatives dans les politiques économiques, les gouvernements favoriseront l’innovation et l’emploi. En outre, des financements adaptés et un cadre juridique solide, soutenus par l’éducation des jeunes aux métiers culturels, sont essentiels pour renforcer l’économie et l’identité africaine.
L’Afrique, riche de son patrimoine culturel et de sa diversité artistique, peut capitaliser sur ces atouts pour stimuler son développement économique. En intégrant les industries créatives dans les politiques économiques nationales, les gouvernements africains peuvent encourager l’innovation, la création d’emplois décents et la promotion de la culture africaine à l’échelle mondiale. Cette stratégie permettrait non seulement d’augmenter le PIB des pays africains, mais aussi de renforcer l’identité et la cohésion sociale.
Je dirais que les atouts que nous avons actuellement en culture sont très présents. Nous accordons une grande importance au secteur créatif et comprenons qu’il peut se développer davantage si nous mettons en place les bons cadres de soutien. Cela inclut des cadres juridiques appropriés, des collaborations avec d’autres pays et la mise en place d’infrastructures adaptées.
Sandrine Umutoni, Secrétaire d’Etat au ministère de la Jeunesse et des Arts
Le secteur des industries créatives et culturelles en Afrique et au Moyen-Orient est actuellement évalué à 58 milliards de dollars, selon l’UNESCO. Il pourrait représenter jusqu’à 4 % du PIB africain d’ici 2030, en créant plus de 20 millions d’emplois. Par ailleurs, des financements adaptés aux spécificités de ces industries permettront aux entrepreneurs culturels de développer leurs activités et d’impulser la croissance économique nationale et régionale.
Je crois que la question du financement n’est pas une question sans réponses. Encore une fois, dans le domaine de la créativité, nous devons faire preuve de créativité dans tous les aspects qui nous entourent. Cependant, il est essentiel d’engager davantage de dialogue avec le secteur bancaire, afin qu’il comprenne mieux les spécificités des industries créatives et lui fournisse les bonnes données pour qu’il prenne conscience de l’impact de l’économie créative sur le pays.
Sandrine Umutoni, Secrétaire d’Etat au ministère de la Jeunesse et des Arts
L’éducation et la formation des jeunes générations aux métiers de la culture sont primordiales pour assurer un développement durable. En intégrant les arts et la culture dans les programmes scolaires, les pays africains peuvent favoriser l’émergence de talents locaux et encourager l’innovation.