Afin de promouvoir le secteur touristique africain, des experts du domaine évoquent la nécessité de changer les politiques de voyages actuelles qui selon eux, ne sont pas en faveur des déplacements intra-africain. Il est donc question ici, selon des observateurs, de réduire les coûts de voyage en Afrique tout en soutenant les agences de voyages y affairées.
Révolutionner le secteur touristique pour efficacement tirer profit de la zone de libre échange continental africaine est l’objectif visé par de nombreux pays africains. Un secteur qui depuis 2020, voit ses performances réduites en raison de la covid-19. Comme solution, des experts proposent une ouverture gratuite des frontières africaines pour tous les Africains.
Le tourisme est un catalyseur avec plein de caractéristiques. J’apprécie énormément la façon dont le leadership est mené en Afrique à travers l’intégration dans la zone de libre-échange continental. Si on parvient à situer correctement le tourisme et le voyage dans la chaîne de valeur du commerce et de l’investissement, ce sera le début de cette chaîne sinon nous allons louper l’opportunité de faire découvrir le potentiel immense que possède l’Afrique.
Walter Mzembi, Président du World Tourism Network Africa
Des experts africains précisent que pour réaliser cet objectif, il sera également question pour les pays africains et communauté internationale de rendre les politiques de transports accessibles en libérant les espaces aérien, terrestres et maritime. Cette mesure d’après des observateurs permettra aux compagnies de voyages de circuler librement.
Le premier projet sous le continent est de d’abord instauré, un voyage libre en Afrique pour les Africains ainsi que des libres interactions et engagements. Nous parvenions à faire cela en créant nos ouvertures et en s’assurant de soutenir les compagnies aériennes existantes.
Walter Mzembi, Président du World Tourism Network Africa
Selon l’organisation mondiale du tourisme, les arrivées touristiques en Afrique ont baissé de 74% au troisième trimestre 2021 par rapport à 2019. Les données fournies par l’institution indiquent également que l’Afrique est la troisième région où cette baisse est la plus forte après l’Asie et le moyen orient.