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Afrique : l’éducation de la fille, un enjeu majeur dans le développement

L’éducation est l’une des composantes essentielles du développement. Elle peut être considérée comme « l’action de développer un ensemble de connaissances et de valeurs morales, physiques, intellectuelles, scientifiques… considérées comme essentielles pour atteindre le niveau de culture souhaitée. Sur le continent, contrairement à l’éducation du garçon, celle de la femme n’est pas pleinement assurée, pourtant, elle est un gage de développement du continent.

Sur le continent africain, face à l’éducation, les hommes et les femmes ne sont pas égaux. A titre d’exemple, en 2008, le taux d’alphabétisme des adultes en Afrique subsaharienne était de 71,2% pour les hommes et seulement 53,3% pour les femmes. Une distinction de genre à réaliser,  lorsque l’on traite du développement. Un développement si dépendant d’une gente féminine bien formée.

“L’école vous ouvre l’esprit, l’école vous ouvre beaucoup de portes, et l’école vous offre beaucoup d’opportunités. Aujourd’hui à ce 21ème siècle, pour une personne qui n’est pas scolarisée, surtout une femme, c’est vraiment très difficile pour cette femme là, d’être épanouie et d’apporter s a pierre au développement de son pays”.

Judith Traoré, JournalisteBurkina Faso

41% de la population africaine a moins de 15 ans. Difficile ici de réaliser d’importants investissements éducatifs, la part du PIB consacré à l’éducation étant minime et peinant à augmenter. Malgré l’espoir soulevé par la conférence de Jomtien en 1990, suivie du forum de Dakar en 2000, les objectifs de l’Éducation pour tous (2002), visant à un accroissement des niveaux d’alphabétisation de 50% ainsi que de l’équité entre les sexes dans l’éducation à l’horizon de 2015, ne sont pour l’heure pas atteint.

“On dit souvent que si nous éduquons une femme, nous éduquons une fille, nous éduquons toute une famille. Parce qu’une fille, qui est devenue future mère qui est allée à l’école, y amènera elle aussi sa fille dans la prochaine génération.”

Rita Bissoonauth, Cheffe de mission UA/CIEFFA

L’efficacité économique ne peut être optimale que lorsque l’accès à toutes les sphères de la société est le même autant pour les hommes que pour les femmes. En Afrique, si les femmes ne dépensaient pas autant de temps à aller chercher de l’eau dans la journée soit environ trois heures par jour, il y aurait selon des travaux sur L’éducation des femmes et le développement en Afrique subsaharienne, des milliers d’heures de travail économisées par an, où ces dernières pourrait par exemple exercer une activité rémunérée.

Il faut en fait que des budget soit voté  en conséquence pour cela, des budgets sensibles au genre. Il faut en effet encourager davantage de femme vers les métiers de l’enseignement. Que l’on ne retrouve pas seulement les enseignantes femmes au niveau du préscolaire ou du scolaire, mais que l’on retrouve également les enseignantes femmes dans le secondaire, au niveau des universités et qui enseignent des matières généralement réservées aux hommes. 

Simone Yankey-Ouattarra, Chargée des Politiques – UA/CIEFFA

 Actuellement, la majorité des rapports internationaux montrent que l’Afrique  réalise d’énormes progrès dans la scolarisation et l’alphabétisation de sa population. Le taux moyen d’alphabétisation en Afrique subsaharienne a presque triplé en pourcentage sur les quarante dernières années, augmentant de 23% en 1970 à 65% aujourd’hui, selon les chiffres du Programme des Nations unies pour le développement en 2010. 

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