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Retrait du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la CEDEAO

Les autorités de la transition du Burkina Faso, Mali et Niger ont annoncé, ce 28 janvier 2024, le retrait de leur pays, avec effet immédiat, de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), organisation sous-régionale de 15 membres. Confrontés à des problématiques similaires d’insécurité, de djihadisme, les dirigeants des trois pays membre de l’alliance des Etats du Sahel, soulignent que l’Organisation ouest africaine n’a pas porté assistance à ces Etats dans le cadre de leur lutte existentielle contre le terrorisme et l’insécurité

Le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont décidé de se retirer sans délai et en toute souveraineté de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), organisation sous-régionale de 15 membres. Une information contenue dans un communiqué conjoint diffusé ce dimanche 28 janvier 2024 sur les chaînes publiques des trois pays de l’Alliance des États du Sahel.   

“Leurs excellence, le capitaine Ibrahim, Traore, le colonel Azimi Goita, le général de brigade abdo Rahman, Shani, respectivement, chef d’État du Burkina Faso, de la République du Mali, de la République du Niger. Prenons toute leur responsabilité devant l’histoire et répondant aux attentes de préoccupations et aux aspirations de leur population, décident, en toute honnêteté du retrait, sans de lait, du Burkina Faso, du Mali et du NIGER, de la communauté économique, des états de l’Afrique de l’Ouest ”

Abdoulaye MAIGA, Ministre d’Etat, porte-parole du Gouvernement, Mali

Confrontés à des problématiques similaires d’insécurité, de djihadisme, les dirigeants des trois pays membres de l’alliance des Etats du Sahel soulignent que l’Organisation ouest-africaine n’a pas porté assistance à ces Etats dans le cadre de leur lutte existentielle contre le terrorisme et l’insécurité. La Cédéao a été créée le 28 mai 1975 à Lagos au Nigeria.

“Aujourd’hui, lorsqu’on va regarder maintenant en profondeur pour dire qu’est-ce que les pays du Sahel pourront s’en sortir sans la CEDEAO, je pense que oui, parce que au-delà de la CEDEAO, il y a la zone de libre-échange la Zlacaf qui est là, qui a les mêmes ambitions et qui veut faire une intégration africaine. Donc déjà sur le plan de l’intégration économique, la zlecaf va remplacer ce que faisait la CEDEAO. Maintenant les trois pays ensemble font à peu près plus de 60 millions d’habitants donc c’est une zone économique intégrateur déjà et avec les richesses économiques minéralisée de ces trois pays, ils peuvent s’en sortir sans la CEDEAO. Maintenant il va sans dire que les pays de la CEDEAO vont falloir avoir des relations amicales, des relations économiques, des partenariats dynamiques sans entrée dans le conflit.” 

Daouda Emile OUEDRAOGO, Politologue, Burkina Faso

Le 16 septembre 2023, le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont créé l’Alliance des États du Sahel (AES).  Cette alliance promet de redéfinir la lutte contre le terrorisme et de remodeler les équilibres régionaux. Les trois pays signataires ont exprimé leur volonté de promouvoir l’indépendance, la dignité et l’émancipation économique. Le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont en commun d’être dirigés par des gouvernements de transition. 

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