Le 25 novembre 2025, Malabo capitale de la Guinée Equatoriale a accueilli une cérémonie de portée mondiale. La Guinée équatoriale a célébré la 9ᵉ édition du Prix international UNESCO–Guinée équatoriale pour la recherche en sciences de la vie, ainsi que le lancement inédit des bourses UNESCO destinées aux jeunes femmes scientifiques africaines. Un événement d’envergure, présidé par le Chef de l’État, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, entouré de hautes personnalités, dont le Vice-président de l’UNESCO, symbole du soutien international à cette initiative scientifique majeure
Dans un contexte mondial marqué par les pandémies, le changement climatique ou encore la raréfaction des ressources naturelles, ce prix vise à encourager les découvertes capables de transformer la vie des populations. Financé par le gouvernement équato-guinéen depuis 2008, il attribue 300 000 dollars partagés entre trois lauréats, accompagnés d’un certificat et de la statuette “Integración Tribal” de l’artiste Leandro Mbomio. En présidant personnellement cette cérémonie, le Président Obiang Nguema Mbasogo réaffirme le rôle central de la Guinée équatoriale comme acteur majeur de la diplomatie scientifique mondiale, soutenant la recherche, l’innovation et l’égalité des chances à l’échelle du continent africain.
« Notre engagement pour le progrès, la connaissance et le bien-être de toute l’humanité est tangible et est démontré aujourd’hui avec l’offre de ces prix. Malgré les jugements négatifs et les condescendances reçues par beaucoup de nos détracteurs qui critiquaient ce prix, nous avons continué à avancer. Et malgré les difficultés que nous avons rencontrées sur le chemin, nous avons démontré que la Guinée Equatoriale a un cœur grand et solidaire qui peut offrir une opportunité à ces nations sans les voix qui soutiennent nos droits à la technologie. »
OBIANG NGUEMA MBASOGO, Président de la République – Guinée équatoriale
Cette année, trois chercheurs de renommée mondiale ont été distingués. Le professeur Abderrazak Bouchama d’Arabie saoudite, pour ses recherches pionnières sur les coups de chaleur. La professeure émérite Rose Gana Fomban Leke du Cameroun, pour ses travaux novateurs sur l’immunologie du paludisme. Et le professeur Fu Gao de Chine, mondialement reconnu pour avoir identifié le virus SARS-CoV-2 et contribué à des percées médicales majeures.
“Vous voyez, Guinée – équatoriale – Unesco, c’est un prix africain. Dans notre continent, comme Camerounaise, je suis très fière d’être la première à obtenir ce prix sur ce continent. Pour moi c’est le travail fait sur le paludisme chez la femme enceinte qui a aidé la politique de l’OMS aujourd’hui pour ce qui est fait comme traitement chez la femme enceinte atteinte de paludisme.”
ROSE GANA FOMBAN LEKE, Lauréate – Cameroun
Grande nouveauté de cette édition : le lancement du premier programme de bourses pour les jeunes femmes scientifiques en Afrique, un engagement fort pour réduire les inégalités de genre dans la recherche. Les deux premières lauréates sont la Burkinabè Rebecca Compaoré, récompensée pour ses avancées dans le diagnostic de précision des cancers liés aux hépatites virales, et la Ghanéenne Pearl Abu, distinguée pour le développement de variétés de maïs enrichies en protéines et en provitamine A, résistantes aux conditions climatiques difficiles.
“Je suis vraiment très honorée de recevoir cette bourse aujourd’hui. Venant d’un pays qui collabore avec l’Unesco c’est inspirant. Cette bourse va me permettre de poursuivre mes travaux et motiver d’autres femmes comme moi.”
REBECCA COMPAORÉ, Lauréate – Burkina Faso
Avec ce double événement, la Guinée équatoriale renforce son rôle de moteur du progrès scientifique en Afrique et dans le monde, en soutenant à la fois l’excellence, l’innovation et l’égalité des chances dans le domaine de la recherche.



