Des hauts responsables gouvernementaux et des défenseurs de l’environnement issus des pays membres de la SADC sont réunis depuis le 19 mai à Harare, au Zimbabwe dans le cadre d’un sommet régional. Au cœur des discussions : les moyens de préservation de la biodiversité en Afrique australe.
Un sommet dédié à la préservation de la biodiversité. Des responsables gouvernementaux et des défenseurs de l’environnement des pays membres de la Communauté de développement de l’Afrique australe se réunissent à Harare, la capitale du Zimbabwe, jusqu’au 23 mai, pour discuter de l’urgence de renforcer les initiatives de conservation transfrontalières.
“La population de l’Afrique subsaharienne devrait presque doubler entre 2022 et 2050, ce qui accroît la pression sur les ressources et la disponibilité des terres, tandis que les impacts du changement climatique s’intensifieront. Il est donc impératif de mettre en œuvre des efforts de conservation à grande échelle dans la région.”
ANDREW NAMBOTA, Responsable régional de la Peace Parks Foundation, Zambie
Ce sommet a pour mission de trouver des solutions face aux problèmatiques qui pèsent sur la biodiversité au niveau régional où les écosystèmes sont menacés par la déforestation, la chasse excessive, la pollution et le changement climatique.
“Le changement climatique assèche les rivières, modifie les déplacements de la faune sauvage et aggrave les conflits entre l’Homme et la faune sauvage. Le développement d’infrastructures telles que l’exploitation minière et le changement d’affectation des terres, essentiels au développement économique, continuent de se fragmenter. Les corridors critiques, l’incertitude quant aux sources de financement, par exemple les efforts de conservation des ressources et l’insuffisance des bénéfices communautaires, menacent la viabilité à long terme de cette vision commune.”
ITAI CHIBAYA, Responsable au Zimbabwe du Fonds Mondial pour la Nature, Zimbabwe
L’annonce de partenariats pour un financement durable et d’un plan d’action, mais aussi la signature de nouveaux accords contraignants axés sur l’établissement d’aires supplémentaires, sont attendus au terme de ce sommet.
