Le paludisme est responsable de 25% des hospitalisations en Afrique. Le continent concentre 90% des cas mortels, d’où l’urgence d’une stratégie médicamenteuse plus efficace.
Il demeure un défi de santé publique. Le paludisme est l’une des principales causes de mortalité en Afrique, avec environ 228 millions de cas enregistrés chaque année et plus de 400 000 décès, d’après l’Organisation mondiale de la santé. Malgré ces chiffres alarmants, des progrès significatifs ont été réalisés, grâce à la mise en œuvre de stratégies de prévention et de traitement efficaces, telle que la chimioprévention du paludisme saisonnier comme ici au Burkina Faso.
“Les cibles qui sont concernées, ce sont les enfants de 3 mois à 59 mois pour ce qui est de CPS+ et de 6 à 59 pour ce qui concerne le dépistage de la malnutrition aiguë. Aussi, c’est l’occasion de chercher, identifier et détruire les (…) qui sont sources, qui favorisent l’éclosion des germes de palu. Aussi, c’est l’occasion de rechercher les enfants de 5 à 23 mois, qui sont insuffisamment vaccinés. Il faut les rechercher et faire un rattrapage pour qu’ils soient à jour de leur vaccin.”
Hilaire Balibié Bako, Chef de poste du CSPS de Sissily, Burkina Faso
Les efforts de lutte contre le paludisme sur le continent ont permis de réduire le nombre de décès de 57% entre 2000 et 2020 grâce notamment à ce type de campagne.
“Ce sont des agents de santé à base communautaire qui ont été formés qui sont compétents qui conduisent de façon très opérationnelle cette campagne vous les avez vu à l’œuvre, mesurer les enfants pour voir s’ils ne sont pas malnutris, rechercher des oedèmes des membres inférieurs pour voir s’ils ne sont pas malnutris vous les avez vu poser des questions sur le statut vaccinal des enfants et vous les avez vu enfin et surtout administrer des comprimés à ces enfants.”
Robert Lucien Jean-Claude Kargougou, Ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Burkina Faso
Accélérer la lutte contre le paludisme est nécessaire afin de pouvoir atteindre les objectifs de l’Organisation mondiale de la santé de réduire les cas et les décès liés au paludisme de 90% d’ici 2030.
