La pandémie du covid-19 a mis le secteur postal sous contrainte alors qu’il faisait déjà face à des défis majeurs. La « Stratégie d’Abidjan » prévue de 2021 à 2024 sera axée sur les modèles économiques de la poste et les nouvelles offres. L’objectif est de réduire la fracture postale entre les pays industrialisés et ceux en développement.
C’est la 3e conférence ministérielle des pays membres de l’union postale qui a ouvert les discussions thématiques autour de l’avenir postal. Avec pour thème «COVID-19 et secteur postal – Ce qui a changé, ce qui n’a pas changé et ce qui doit changer», c’est l’occasion de faire le bilan des transformations résultant de la crise sanitaire du covid 19. Il s’agit de repenser aux changements à opérer afin de garantir un futur durable conformément à la stratégie postale d’Abidjan.
La crise sanitaire a plongé les chaînes logistiques postales internationales sous pression. Entre le 23 janvier 2020 et le 14 mai 2020, les échanges internationaux ont chuté de 21% par rapport à la même période en 2019. La stratégie postale d’Abidjan est la promesse d’un avenir meilleur alors que les activités postales sont frappées de plein fouet par la pandémie de Covid.
Au vu du rôle essentiel des services postaux pour le fonctionnement de base de la plupart des économies, l’Union Postale Universelle s’inscrit dans une dynamique de réinventer les échanges, avec la mise en place d’une nouvelle organisation, pour permettre le maintien et l’amélioration des services essentiels.