Visa For Music n’est pas seulement un festival. C’est un véritable laboratoire et marché international où rencontres et négociations transforment les carrières. Chaque accord, chaque partenariat et chaque découverte artistique y devient un pas concret pour propulser la musique africaine sur la scène mondiale.
L’Expo-stand de Visa For Music au Théâtre Mohammed V se présente comme un véritable marché musical, réunissant acteurs et artistes du monde entier. Ici, échanges et négociations vont bien au-delà du repérage artistique : circulation des œuvres, financement, distribution et formation s’y croisent. Les artistes trouvent des tremplins pour leurs tournées, les professionnels nouent des alliances concrètes, et chaque discussion vise des résultats tangibles.
“ Le Sénégal est présent je pense avec une délégation d’une cinquantaine de personnes, avec des directeurs de festivals, des gestionnaires d’entreprise culturelle, des artistes. Le Sénégal est là pour eux, comme vous le savez au Sénégal il y a beaucoup, il y a une diversité d’artistes et la scène culturelle elle est très très développée et aujourd’hui on est là pour nouer des partenariats, vendre le Sénégal, la destination Sénégal sur le plan culturel. Aujourd’hui on est là pour représenter le Sénégal et vendre cette destination, nouer des contacts et internement organiser ce type de salon au Sénégal.“
Lamine Fall, Gérant Oscar – Sénégal
Philippe M’Roimana, de La Réunion, présente deux formations : Les Tambours Sacrés, sur les scènes internationales depuis 25 ans, et Gadiembé Maloya, à leur première expérience internationale. Leur instrument phare, un tambour du Tamil Nadu ramené par les engagés indiens, symbolise le lien historique entre La Réunion et l’Inde. Longtemps cultuel, il s’impose aujourd’hui sur scène, porté par la vibration et l’énergie live des Tambours Sacrés.
“ Visa Fort Musique pour nous c’est un carrefour international avec l’ensemble de tous les continents, avec à sa tête Brahim qui est très connu par sa gentillesse et il nous a offert cette année la possibilité d’être vu par vous, naturellement par l’ensemble, ce stand. (4:44) Et notre ambition c’est déjà d’être là, donc pour nous être là est une ambition à dimension humaine, fraternelle, culturelle.“
Philippe M’Roimana, Promoteur des Tambours Sacrés de La Réunion – France
En 2025, le marché musical africain poursuit une ascension qui ne laisse plus place au doute. Les revenus de la musique enregistrée en Afrique subsaharienne ont progressé de 22,6 % en 2024, franchissant la barre des 110 millions de dollars. Le streaming domine le paysage avec jusqu’à 99 % des revenus dans certaines régions et une trajectoire qui devrait atteindre 315 millions de dollars en 2026. À l’échelle mondiale, le secteur se dirige vers 30 milliards de dollars en 2024, soutenu par une croissance de 4,8 %, avec un dynamisme particulier au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, qui progressent de 22,8 %. Au Maroc, les industries culturelles et créatives confortent leur rôle stratégique : 50 milliards de dirhams en 2023, soit 2,7 % du PIB national, avec la musique qui représente 10 % de cette valeur et enregistre une croissance continue depuis 2020.
