En partenariat avec la direction générale des forêts (DGF), la compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach va lancer un projet pilote visant à planter 420 millions d’arbres sur une superficie de 560 000 hectares en Algérie. L’objectif est de réduire l’empreinte carbone et contribuer à la lutte contre le changement climatique. Avec un budget estimé à 1 milliard USD, l’initiative s’étend sur une période de 10 ans.
D’ici 10 ans, l’Algérie, dans sa politique de lutte contre le changement climatique, pourrait compter 420 millions d’arbres. D’un budget d’un milliard USD, ce projet de plantation initié par Sonatrach l’entreprise pétrolière et gazière en accord avec la direction générale des forêts, contribue à l’initiative écologique du pays, visant à réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre.
“Au-delà des avantages connus du public que sont la réduction des gaz à effet de serre et la lutte contre le changement climatique, l’initiative pourra avoir comme retombées la préservation de la biodiversité, la lutte contre la désertification et les vents violents, la lutte contre les vagues de chaleur et la sécheresse, sans oublier les services sociaux économiques procurés par les forêts comme par exemple l’augmentation de la productivité des écosystèmes forestiers.”
Jerome KOUMBA, Expert en environnement – Congo
L’Algérie veut diversifier son portefeuille énergétique et s’engager de manière significative dans la transition vers des énergies plus propres. C’est ce qui justifie l’engagement des autorités à investir davantage dans la transition verte, tout en continuant de jouer un rôle important dans la production d’énergies fossiles, en particulier le gaz.
“Cependant la réussite de ce type de projet emblématique dépend non seulement de l’aspect financier mais surtout du facteur humain qui implique de mobiliser, de faire adhérer et d’entretenir la motivation d’un grand nombre d’acteurs qui n’ont pas toujours des enjeux et intérêts convergents.”
Jerome KOUMBA, Expert en environnement – Congo
Selon Mohamed Arkab, le ministre de l’Energie et des Mines, l’Algérie vise une réduction des émissions de gaz à effet de serre de 7% à 22% d’ici 2030, et du volume total de gaz brûlé à moins de 1%. Le pays espère atteindre 30% d’énergies issues du renouvelable à l’horizon 2035 misant sur la filière de l’hydrogène vert.
