L’exécutif algérien a annoncé l’acquisition prochaine de quatre nouveaux navires, portant ainsi la flotte maritime nationale à un total de 13 navires. Cette mesure selon les autorités algériennes, vise à augmenter le nombre de flotte de navires dédiée au transport maritime dans le pays.
Pour réduire la dépendance de l’Algérie vis-à-vis des prestataires de services étrangers en matière de transport maritime, le gouvernement a annoncé l’acquisition de quatre nouveaux navires, portant ainsi la flotte maritime nationale à un total de 13 navires. Outre cette mesure, le gouvernement prévoit également introduire un système de réservation de billet maritime au profit de l’Entreprise Nationale de Transport Maritime des Passagers, entièrement conçu par des ingénieurs algériens.
L’Algérie est véritablement en chantier. Il ya de nombreux secteurs qui sont aujourd’hui relancé ou réactivé, le président Tebboune semble vraiment occuper tout le spectre pour booster l’économie algérienne quand on sait aujourd’hui le jeux du transport maritime et surtout quand on regarde aussi les chiffres dans le monde
Hichem Ben Yaiche, Journaliste – Tunisie
D’après le premier ministre Algerien Aïmene Benabderrahmane, ce renforcement de la flotte maritime du pays, devrait permettre au secteur maritime algérien de transporter 1,3 million de tonnes de marchandises par voie maritime, ce qui représente 9,24% de la part de marché nationale, alors qu’elle était autrefois limitée à seulement 3%.
Il faut d’abord acquérir une connaissance, une expertise dans ce domaine, l’Algérie décide de se lancer là dessus. Ça va prendre du temps et le rythme de croisière va petit à petit suivre et donc l’Algérie fait le pari de rendre ce secteur plus vivant
Hichem Ben Yaiche, Journaliste – Tunisie
Notons que l’Algérie fait partie des rares pays d’Afrique disposant d’une flotte de navires dédiée au transport maritime. Cependant, les deux principales entités publiques, la Société de Transport Maritime (CNAN) et l’Entreprise nationale de transport maritime de voyageurs (l’ENTMV) qui assurent respectivement le transport de fret et de passagers, disposait jusque là d’une flotte limitée et en mauvais état, n’étant pas capable de couvrir convenablement les besoins existants.