La Banque mondiale a approuvé un prêt d’environ 500 millions de dollars à l’Angola, pour financer le Budget général de l’État angolais pour 2024 et 2025. La révélation a été faite le 26 octobre 2024 par le ministre du Plan, Victor Hugo Guilherme, aux assemblées annuelles de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international.
La participation de l’Angola aux réunions annuelles de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international FMI, qui ont pris fin samedi 26 octobre 2024, a abouti à l’approbation d’un prêt d’une valeur d’environ 500 millions de dollars au pays. Selon le ministre angolais du Plan, chef de la délégation à l’évènement, ce fonds servira à financer les actions du budget général de l’Etat pour l’exercice 2024 et 2025.
« Nous travaillons avec la Banque mondiale. Nous avons revu notre portefeuille, nous avons lancé quelques défis à la Banque mondiale, afin d’augmenter le portefeuille de soutien du pays,. Nous demandons du financement pour davantage de projets, mais destinés au secteur privé, car nous pensons que la contribution du secteur privé à notre secteur bancaire n’est pas suffisamment financée et la Banque mondiale pourrait être le moyen de renforcer ce soutien au secteur privé dans plusieurs domaines. »
Victor Hugo Guilherme, Ministre du Plan – Angola
Selon le gouvernement angolais, les conditions de ce prêt, dont la valeur sera disponible d’ici un mois, sont très avantageuses avec des taux d’intérêt bas et une durée de remboursement de 30 ans.
“Nous accordons la priorité au domaine de la sécurité alimentaire, avec un appui budgétaire. Nous disposons d’environ 500 millions de dollars pour financer les actions qui s’inscrivent dans le budget général de l’État 2024, peut-être aussi pour 2025. Les conditions de financement sont très avantageuses : dix ans gratuits, faibles intérêts à payer en 30 ans »
Victor Hugo Guilherme, Ministre du Plan – Angola
Selon le ministre du Plan, hors l’énergie, l’eau et les transports, ce soutien budgétaire de 500 millions de dollars est destiné aux secteurs tels que l’agriculture, la pêche et l’environnement. qui dans le budget sont des activités qui n’ont aucune garantie d’un autre financement.
