L’Angola s’aligne sur la principale ligne directrice de l’ONU qui voudrait que d’ici 2027 tous les êtres humains aient accès aux informations météorologiques, où qu’ils se trouvent, afin de protéger l’intégrité des personnes et de leurs biens. A cet effet, le pays s’est lancé dans la modernisation des systèmes météorologiques et géophysiques en vue de mieux s’adapter aux catastrophes naturelles constantes. Le projet tourne autour de l’installation de 83 stations, notamment aéronautiques, météorologiques et sismiques.
L’Angola veut moderniser ses systèmes météorologiques et géophysiques pour apporter des réponses rapides aux populations touchées par des catastrophes naturelles constantes. Dans cette perspective, les services de l’Institut national pour la météorologie et la géophysique (INAMET) seront désormais combinés à travers des innovations technologiques. Il est ainsi prévu l’installation de 83 stations, notamment aéronautiques, météorologiques et sismiques.
“L’utilisation de la technologie avancée est l’intérêt de l’expression des dirigeants à la sécurité des populations surtout locale. Elle permet de prévenir d’éventuels aléas qu’ils soient systémiques ou naturels. Ce faisant, les acteurs à tous les niveaux, qu’ils ont l’information en temps réel et de façon compréhensible pourront planifier de façon urgente qui protégeront les populations et les biens”
Kossivi ADESSOU, Environnementaliste / Togo
Entre 2019 et 2022, partant d’un budget de 60 millions d’euros, l’Angola a injecté des fonds dans le financement de projets de modernisation dénommé PMI, avec le soutien de son ministère de tutelle. Ils visent à améliorer significativement les capacités de prévision et de service de l’INAMET, à soutenir l’industrie pétrolière, l’agriculture et l’aviation, tout en améliorant la surveillance du climat pour une meilleure adaptation aux effets du changement climatique.
“Économiquement, l’Angola pourra épargner sur la durée grâce à des actions anticipatives et maintenir sa population résiliente aux évènements ou aux aléas de quelle nature qu’elle soit”
Kossivi ADESSOU, Environnementaliste / Togo
Le pays devient ainsi le point focal de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe pour la collecte et la diffusion de l’information, disposant à travers l’Organisation météorologique mondiale, du serveur qui surveille et traite les données sur les conditions météorologiques extrêmes pour l’Afrique.
