Dans son allocution à la 77ème assemblée générale de l’ONU, le ministre congolais des Affaires étrangères Jean-Claude Gakosso conscient de l’importance du bassin du Congo, deuxième poumon écologique au monde, a mis un point d’honneur à rappeler à l’ordre les pays occidentaux sur le respect des engagements pris dans le cadre des différentes conférences internationales dédiées aux changements climatiques.
Grâce au massif forestier du Bassin du Congo, deuxième poumon écologique du globe terrestre, la République du Congo est un acteur majeur en matière de lutte contre les changements climatiques. Cependant, la forêt du Congo, véritable puits de carbone naturel, nécessite davantage de ressources pour sa préservation. Ainsi à l’occasion du débat général de la 77ème session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies, le ministre congolais des Affaires étrangères Jean-Claude Gakosso, a rappelé à la communauté internationale les priorités et les engagements pris dans le domaine de la lutte contre les changements climatiques.
Tout en nous préparant à la COP-27, que l’Afrique va abriter en novembre prochain, nous nourrissons l’espoir que, cette fois au moins, loin des discours de commisération, des formules convenues et de ces engagements de façade, cette fois, des ressources significatives seront enfin mobilisées en faveur des pays pauvres que le dérèglement climatique a rendu encore plus vulnérables.
Jean-Claude Gakosso, Ministre des Affaires Étrangères
Il n’échappe à personne que le climat change ; le cycle des saisons est déréglé; les températures atteignent des pics préoccupants. Pour le gouvernement congolais, il est plus qu’urgent que des actions soient menées pour finaliser les règles d’application de l’Accord de Paris, notamment sur le point relatif à la mobilisation des ressources financières en faveur des pays en développement et du renforcement de l’action climatique dans le monde.
La mise en place du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo participe sur le plan régional de cet engagement. Et, en association avec le gouvernement du Royaume-Uni, qui assure la présidence de la Cop-26, le gouvernement de mon pays projette de lancer dans les prochaines semaines un Forum politique dénommé « Partenariat des Leaders sur les Forêts et le Climat.
Jean-Claude Gakosso, Ministre des Affaires Étrangères
A 0,06%, le taux de déforestation de la République du Congo reste l’un des plus faibles au monde. Une position qui conforte le gouvernement dans sa lutte acharnée pour la préservation de l’environnement et la survie de l’humanité.