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Bassin du Congo : WWF milite pour l’atteinte d’un bilan “nature” positif d’ici 2030

Construire un bassin du Congo positif pour la nature afin d’atteindre un bilan “nature” positif d’ici 2030. C’est l’objectif affiché dans le rapport planète vivante 2022 pour le bassin du Congo présenté par le World Wide Fund for Nature le 3 novembre 2022 au Cameroun. Selon ce rapport, la protection des forêts du bassin du Congo est essentielle pour garantir la sécurité alimentaire, lutter contre le changement climatique et prévenir les catastrophes naturelles en Afrique.

Atteindre un bilan “nature” positif d’ici 2030…c’est l’objectif affiché dans le rapport planète vivante 2022 pour le bassin du Congo, présenté par le World Wide Fund for Nature (WWF) le 3 novembre 2022 à Yaoundé au Cameroun. Le bassin du Congo reste le poumon vert de l’Afrique avec un énorme potentiel. Il est le 2ème plus grand écosystème forestier tropical dans le monde après l’Amazonie et joue un rôle clé dans le système climatique continental. La préservation de cet espace forestier est indispensable pour garantir la sécurité alimentaire, lutter contre le changement climatique et prévenir les catastrophes naturelles en Afrique, selon ce rapport.

“On dénombre, aujourd’hui, quasiment une perte qui atteint 69% des espèces et au niveau du bassin du Congo, cela représente plus de 30% de la moitié des espèces qui ont disparu. Ça, c’est une chose qui nous préoccupe. Aujourd’hui, ce que l’on peut faire dans le bassin du Congo sur le plan politique d’abord, c’est de définir des trajectoires de développement qui tiennent compte de la biodiversité. Il faut revoir les modèles de consommation et alimentaires.”

Jean BAKOUMA, Directeur de la conservation du bassin du Congo, Congo

Le rapport planète vivante 2022 indique que depuis l’an 2000, l’Afrique centrale connaît une perte de près de 9% de la superficie des forêts tropicales humides, soit 18 millions d’hectares. Une perte de 40% des cultures de base, de 30% d’habitat pour la moitié des espèces africaines et un risque d’exposition à la hausse du niveau de la mer pour 108 à 116 millions de personnes, sont quelques impacts liés au changement climatique, d’après ce rapport.

On estime, aujourd’hui, selon le rapport que nous venons de lancer, que les pertes de couvert forestier au plan global, se chiffrent à environ 10 millions d’hectares par an, ce qui est énorme. Si on le ramène au niveau du bassin du Congo en Afrique centrale, c’est environ 1 million d’hectares par an.”

Belmond TCHOUMBA, Coordonnateur du programme Forêt WWF Afrique centrale, Cameroun

Rappelons que le rapport planète vivante est publié tous les deux ans et propose une étude complète des grandes tendances de la biodiversité sur la planète. Le rapport planète vivante 2022, présenté à la veille de la COP27 prévue du 6 au 18 novembre 2022 à Charm el-Cheikh, en Égypte, avertit que la destruction croissante de la nature par l’humanité a des effets néfastes non seulement sur les populations d’animaux sauvages, mais aussi sur la santé humaine, les moyens de subsistance et la sécurité alimentaire.

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