Depuis 2017, le gouvernement béninois a initié un vaste programme de cantine scolaire. L’objectif est de contribuer à faciliter l’accès et la rétention des enfants à l’école. Des résultats encourageants sont enregistrés chaque année. À l’aube de la rentrée scolaire 2024-2025, l’Agence nationale de l’alimentation et de la nutrition (ANAN) s’active pour garantir que chaque enfant bénéficie d’un repas équilibré durant sa journée scolaire. Mais le seul défi à relever est la participation communautaire dans les différentes localités du Bénin.
Le gouvernement béninois a mis en œuvre depuis 2017, un vaste programme de cantines scolaires visant à faciliter l’accès à l’éducation et à améliorer la rétention scolaire des enfants. Pour la rentrée scolaire 2024-2025, l’Agence nationale de l’alimentation et de la nutrition (ANAN) a déjà commencé à prendre des mesures concrètes pour assurer la mise en œuvre efficace de ce programme. Cela inclut la sélection de fournisseurs locaux pour garantir des aliments frais et nutritifs, ainsi que la formation des personnels en charge de la préparation des repas. Ces efforts visent à établir un modèle durable pouvant s’appuyer sur les ressources locales tout en garantissant la qualité nutritionnelle des repas servis.
“Nous sommes en train de faire le tour des bureaux pour voir quelle est l’organisation mise en place, comment la rentrée se prépare”
Alain HINKATI, Directeur général de l’Agence nationale de l’alimentation et de la nutrition (ANAR) – Bénin
Cependant, un des principaux défis auxquels le gouvernement doit faire face reste l’engagement communautaire. Pour que ce projet de cantines scolaires soit véritablement approprié et durable, il est essentiel d’impliquer les parents et les communautés locales. Des campagnes de sensibilisation sont donc nécessaires afin d’informer les parents sur l’importance de l’éducation et des cantines scolaires, mais aussi pour les encourager à jouer un rôle actif dans le suivi et le soutien de ces initiatives.
“La contribution communautaire est essentielle pour la réussite du programme et compte tenu de ça, tous les agents de terrain du Borgou 2 sont à pied d’œuvre actuellement pour faire la réussite au niveau de ce programme.”
Stela SOKPON, Chargée de programme Borgou 2-Caritas – Bénin
“La communauté a un rôle très important à jouer dans le volet cantines scolaires, le gouvernement joue déjà sa partition en envoyant les vivres, mais il reste ceux qui doivent préparer la qualité des repas dépendra de la participation de la communauté.
Gaston KOTTO, Chef circonscription scolaire Parakou 1 – Bénin
Les autorités béninoises sont conscientes que le succès de ce programme dépendra également de la collaboration avec les acteurs locaux, notamment les associations de parents d’élèves et les ONG.
“Il faut rendre les cantines durables, on a dit qu’il faut avoir des infrastructures pour que les cantines soient durables,ces infrastructures, ce sont les magasins, cuisines, c’est eau. Le gouvernement est en train de travailler là- dessus. C’est pour vous rassurer que ces préoccupations sont prises en compte, on va travailler pour leurs réalisations”
Alain HINKATI, Directeur général de l’Agence nationale de l’alimentation et de la nutrition (ANAR) – Bénin
Le Bénin compte au total 8 146 écoles primaires publiques. Selon un bilan dressé par l’ANAN, le 21 mars 2024, le niveau de couverture en cantines scolaires s’est amélioré au Bénin. De 31% en 2016 à plus de 60% en 2022, le taux de couverture des écoles primaires publiques en cantines scolaires est évalué à 75% en 2023