Des comédiens et comédiennes en formation à l’Ecole internationale de théâtre du Bénin et l’Ecole nationale supérieure des arts et techniques du théâtre en France, posent le pied à l’étrier à travers trois représentations théâtrales à Cotonou et Abomey-Calavi au Bénin. Fruit d’une collaboration avec l’Institut français du Bénin, structure partenaire dans le cadre de son programme « hors les murs », il s’agit de trois textes inédits, avec une pédagogie structurée autour du « faire au plateau », notamment les compétences nécessaires à l’exercice des métiers du théâtre dans la production de spectacles.
A la cinquième représentation du spectacle intitulé « Pulsations », de jeunes comédiens et comédiennes en formation ont ravivé trois petites formes théâtrales inédites. Mises en scène par Didier Nassegandé et Laurent Gutmann, directeur de l’Ecole nationale supérieure des arts et techniques du théâtre ENSATT de Lyon en France, ces représentations théâtrales constituent le fruit de la collaboration entre l’ENSATT et l’Ecole internationale de théâtre du Bénin EITB. Ces pièces de théâtres inédites sont inspirées des textes dramatiques de Jérôme Tossavi et de Lydie Tamisier.
On n’est là pour faire exister ce moment incroyable et qui est celui de la rencontre entre un public et une oeuvre en l’occurrence une oeuvre de théâtre et quand en plus cette oeuvre est toute fraîche, toute nouvellement créée, c’est toujours encore plus fort et je pense que là on s’inscrit dans ce qu’on appelle, ben la construction du répertoire de demain
FABIENNE BIDOU, Directrice déléguée l’institut français du Bénin – France
Les comédiens ont abordé plusieurs thématiques à travers « Pulsations » dans des directions assez différentes à la fois en termes de sujets, de traitements de sujets et de parti pris de mise en scène. Ils ont exploré les non dits dans une relation amoureuse, le pouvoir, les transmissions, les obligations à réussir dans la vie, la liberté et le choix. La pièce Kaleb de Jérôme Tossavi a été restituée sous le mode d’une farce.
A travers la seconde scène, là ou j’ ai joué le bébé kaleb, le message est que là, il s’agit des transmissions. C’est quelque chose qu’on doit faire pas seulement dans le sens ou la personne qu’on transmet les choses puisse faire exactement ce qu’on fait. Qu’on oblige pas une personne à faire ce que nous on veut mais c’est de laisser la personne aussi décidée à faire ses propres choix.
FED BOUMPOUTOU, Artiste comédien – Congo
Cette aventure artistique s’inscrit dans le cadre d’un projet intitulé “Hors les murs” initié par l’Institut français du Bénin. Il consiste à présenter trois pièces de théâtres dans plusieurs lieux avec différents publics en vue d’accompagner les jeunes comédiens dans la répétition des représentations et confronter leurs manières de s’adresser aux autres à travers le médium théâtral.