Clôture de la deuxième édition du forum d’affaires de la ZLECAf à Kigali au Rwanda ce 11 octobre 2024, après des travaux ayant réuni plus d’un millier d’hommes d’affaires et de leaders politiques pour voir la marche à suivre pour accélérer la mise en oeuvre du marché unique africain. Plusieurs décisions, protocoles et initiatives sont ressortis de ce rassemblement notamment le fait qu’une trentaine de pays vont rejoindre l’initiative guidée de commerce sous la ZLECAf. Ils étaient huit pays jusqu’en septembre 2024 qui échangeaient près d’une centaine de produits.
Le rôle des organisations de soutien aux entreprises pour permettre à celles-ci de réussir dans le cadre de l’accord sur la zone de libre échange continentale africaine, la ZLECAf. Voici l’un des derniers sujets de la deuxième édition du forum d’affaires de la ZLECAf qui prend fin ce 11 octobre 2024 à Kigali au Rwanda.
“Le débat que nous avons eu a permis au secteur privé pour montrer l’exemple en disant qu’il ne suffit pas seulement d’avoir des organisations classiques, il faut aussi intégrer les personnes par secteur d’activité pour que les personnes qui sont dans le secteur puissent avoir véritablement un impact au niveau des règles, au niveau d’accès au financement et ainsi de suite”
Stéphane OUEDRAOGO, Directeur général associé de Stallion Cap Africa – Côte d’Ivoire
Plusieurs sujets ont fait l’objet de discussions durant les travaux et des décisions ont été prises pour notamment aider le secteur privé à mieux participer dans l’implémentation de la ZLECAf. L’une des plus grandes révélations est que 39 nouveaux pays vont rejoindre l’initiative guidée de commerce sous la ZLECAf, contrairement à 8 pays auparavant. Les pays pourraient également commencer à bénéficier des ressources du fonds d’ajustement de la ZLECAf début 2025.
“La question que nous devrions nous demander tous est comment faire en sorte que les différentes institutions, et non pas seulement le gouvernement, mais aussi nos partenaires internationaux et le secteur privé et les grandes multinationales pour jouer un rôle de levier aux micros entreprises, pour qu’elles grandissent aux petites et moyennes entreprises”
Treasure MAPHANGA, Directrice des opérations chez AE Trade Group – Afrique du Sud
Dans l’ensemble, les questions d’investissement, de financement des PME et d’inclusion socio-économique des femmes et des jeunes ont pris une place centrale au cours des discussions ces trois dernières journées. Du côté des politiques, tous les dirigeants qui se sont exprimés ont insisté sur la nécessité d’améliorer la libre circulation entre pays africains, le protocole y relatif n’ayant été ratifié que par quatre pays à ce jour ce qui empêche sa mise en oeuvre.