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Botswana : deux mandats d’arrêt contre l’ex-chef d’État suspendus Ian Khama

Le 13 septembre 2024, deux mandats d’arrêt contre l’ex-président du Botswana, Ian Khama, ont été suspendus. De retour d’un exil de trois ans en Afrique du Sud, il a comparu au tribunal de Broadhurst pour des accusations de possession illégale d’une arme et de recel. Il rejette ces accusations, les qualifiant d’influencées par des enjeux politiques, alors que le pays se prépare pour des élections générales le 30 octobre. Ian Khama, qui a démissionné en 2018, n’envisage pas de retourner en exil et se présentera à nouveau devant la justice le 23 septembre 2024.

Deux mandats d’arrêt contre l’ex-président du Botswana Ian Khama ont été suspendus le 13 septembre 2024. L’ex-chef d’Etat de retour d’un exil de trois ans en Afrique du Sud a fait une apparition inédite au tribunal de première instance de Broadhurst à Gaborone. Il a répondu à  des accusations de possession illégale d’une arme à feu et de recel. L’ancien président a rejeté les accusations et soutient qu’elles sont influencées par des enjeux politiques.

L’ancien président a pris conscience, alors qu’il se trouvait à l’extérieur du pays, d’une menace pour sa sécurité et pour sa vie au Botswana. Mais quelques mois plus tard, alors qu’il se trouvait encore hors du Botswana, une série d’accusations et un mandat d’arrêt ont été émis contre lui. Et ce, malgré l’absence de toute garantie quant à sa sécurité au Botswana”.

Mogomotsi KABOEAMODIMO, Directeur général de la Fondation SKI KHAMABotswana

Le retour de l’ancien dirigeant botswanais intervient dans un contexte préélectoral. alors que des élections générales sont prévues dans le pays le 30 octobre 2024. Les dossiers de candidature pour l’élection présidentielle devront être soumis à la Commission électorale le 28 septembre, tandis que ceux pour le Parlement et les conseils locaux devront l’être le 4 octobre. Le scrutin est présenté comme un test de l’exercice de la démocratie dans le pays, une valeur mise à mal depuis l’arrivée au pouvoir du président Mokgweetsi Masisi, selon son prédécesseur Ian Khama.

“Il a rejoint un autre parti politique qui a été créé après avoir quitté le parti fondé par son père Seretsa Khama. Le parti s’est présenté aux élections précédentes, mais a obtenu un faible score au terme du vote. Des accusations de fraude électorale ont été formulées, sans impact sur les résultats officiels. Les autorités assuraient alors respecter la procédure telle que fixée par le code électoral”.

Sophie MOKOENA, JournalisteAfrique du Sud

Après 10 ans passés au pouvoir, l’ex-président Ian Khama a démisssionné en 2018 en respect de la Constitution, cédant le siège présidentiel à l’actuel chef d’Etat du Botswana Mokgweetsi Masisi. Selon son avocat Unoda Mack, l’ancien dirigeant Ian Khama n’envisage pas de retour en exil et va de nouveau se présenter à la justice le 23 septembre 2024. Des observateurs indiquent également qu’il prévoit de former une coalition politique dont l’ambition serait de remporter l’élection présidentielle d’octobre prochain.

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