La Foire aux semences de variétés améliorées de plantes est de retour pour une 16ème édition au Burkina Faso. L’événement a ouvert ses portes ce 30 mai au siège de l’INERA, l’Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles. Expositions et panels sont au programme de cette foire qui se tient jusqu’au 2 juin.
Développer la filière semencière pour assurer la sécurité alimentaire du Burkina Faso. C’est l’un des enjeux de la Foire aux semences de variétés améliorées de plantes qui s’est ouverte ce 30 mai à Ouagadougou. Une 16ème édition qui se tient jusqu’au 2 juin au siège de l’Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles. Avant son coup d’envoi, une conférence de presse était donnée pour présenter le programme de l’événement.
Nous aurons un panel qui va concerner les experts qui vont intervenir sur trois communications. La première concerne le transfert des technologies de la recherche agricole. Le deuxième thème portera sur la création d’entreprises agricoles viables. Quel accompagnement pour le développement des industries de transformation de produits agricoles. Et le troisième thème qui sera développé, c’est le développement des semences de cultures maraîchères du Burkina Faso. Quelles opportunités pour la sécurité alimentaire ?
DR BLAISE OUEDRAOGO, Directeur adjoint de l’Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles
Une sécurité alimentaire difficile à assurer face aux crises sécuritaire et climatique. Alors que l’agriculture emploie environ 80% de la population au Burkina Faso, les producteurs sont donc appelés à utiliser davantage les semences améliorées pour une productivité agricole plus efficiente. Une utilisation qui reste relativement limitée en raison de leur accessibilité sur le plan économique et géographique. Les producteurs restent aussi attachés aux semences paysannes qui répondent à des pratiques traditionnelles.
La production des semences de haute qualité est un objectif premier pour l’INERA. Le deuxième objectif c’est également de susciter le débat entre producteurs et les organisations de producteurs, les acteurs du système semancier national et la recherche sur les variétés améliorées. Nous voulons mettre à la disposition des hommes et des femmes, des jeunes, des informations sur le potentiel des semences améliorées pour la résilience et la création également d’emplois. Nous voulons proposer des options pour une intensification durable des productions agrosilvopastorales.
DR BLAISE OUEDRAOGO, Directeur adjoint de l’Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles
Dans sa quête vers la souveraineté alimentaire, le Burkina Faso mise aussi sur l’agroécologie. A cet effet, le gouvernement a mis en place une stratégie nationale de développement de cette pratique qui s’étend jusqu’à 2027. Objectif ciblé : couvrir d’ici 2040, au moins 30% des superficies exploitées par des pratiques agroécologiques.
